Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 29.01.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 456 fois

GARD Comme une odeur de campagne chez Les Républicains

À l’occasion de la présentation de ses vœux, la droite traditionnelle a mis le cap sur les européennes de 2019.
Renaud Muselier, président de la région Sud et député européen (Photo : Coralie Mollaret)

Ce début d’année est propice aux souhaits. Surtout chez les Républicains, qui ont essuyé une défaite sans précédent en 2017. En ouverture des discours, le maire d’Alès, Max Roustan, l’a parfaitement rappelé. Devant des militants encore traumatisés par l’échec de la présidentielle, l’édile a lancé dans sa désarmante simplicité : « émettons le vœux de revenir au pouvoir. »

Haro sur le Front national 

Invité de la fédération Les Républicains du Gard, le Marseillais Renaud Muselier est venu remonter le moral des troupes. « On est cabossé mais on est encore là », lance le président de la Région Sud et député européen. Avec l’élection récente de Laurent Wauquiez (invité de l’Émission politique de France 2 jeudi dernier) à la tête du parti, la droite occupe le terrain médiatique.

Alors, à ceux de son camp qui seraient tentés de rejoindre les rangs de partis extrémistes, comme le FN, Renaud Muselier rappelle : « Marine Le Pen n’a jamais fait autant de voix, c’est vrai. Mais les Français ne l’ont pas élue… Il y a quelque chose en elle qu’ils ne veulent pas. »

L’Europe dans le viseur

Cette chose, c’est d’abord sa position sur l’Union européenne et sur l’euro. « Si les Français peuvent être critiques envers l’Europe, ils ont compris que ça marchait quand même », poursuit Renaud Muselier. Évoquant son histoire personnelle, marquée par la déportation d’une partie de sa famille, le Marseillais a rappelé que la construction européenne avait « amené la paix » sur le vieux continent.

« C’est aussi une chance pour nous tous, pour nos entreprises, pour peser économiquement et politiquement dans le monde », complète Franck Proust, secrétaire départemental Les Républicains du Gard et président du groupe PPE France au parlement européen.

Pour tenter d’améliorer les choses (lutte contre le dumping fiscal, social…), la Droite propose « de revoir l’architecture de l’Union européenne. L’Europe à 27, ça ne fonctionne pas. Nous devons prévoir trois cercles : d’abord un noyau dur d’États prêts à aller plus loin, puis la zone euro, puis une zone de libre-échange. » Une proposition détaillée et débattue ces prochains mois. Que la campagne des européennes commence... 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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