Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 02.02.2018 - thierry-allard - 1 min  - vu 365 fois

NUCLÉAIRE Sécurité : le député Cellier réclame une commission d’enquête

Le député LREM de la 3e circonscription du Gard, Anthony Cellier, plaide pour la création d’une commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires.
Le député de la 3e circonscription du Gard Anthony Cellier (Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le parlementaire gardois a même été choisi par ses pairs comme orateur des députés LREM soutenant cette proposition signée de la présidente de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale et ancienne secrétaire d’État, Barbara Pompili.

Anthony Cellier a donc pris la parole mercredi après la séance des questions au gouvernement pour défendre la création de cette commission d’enquête, qui, par le truchement de la représentation nationale, compte s’emparer d’un sujet « sensible qui suscite fantasmes et inquiétudes », a-t-il rappelé.

Pour le Bagnolais, « il faut aller plus loin, au fond des choses, échanger, confronter les avis, faire face à la réalité -quelle qu’elle soit-, tout cela pour lever les doutes sur la sûreté et la sécurité de nos installations nucléaires. Ce que ne permet pas le cadre classique des auditions en commissions. » Évoquant « des incidents de sûreté » constatés au cours des dernières années, le parlementaire estime qu’il s’agit « d’un devoir auprès de nos concitoyens, celui de comprendre, celui de savoir et, le cas échéant, celui de rassurer et d’informer. »

Le tout alors que le rallongement de la vie des centrales nucléaires est évoqué. Et qu'avec le terrorisme, la cybercriminalité ou encore les drones, les risques auxquelles les installations sont confrontées se sont intensifiés. Anthony Cellier a conclu son propos en affirmant ne voir dans la création de cette commission d’enquête « que des bénéfices : mettre en lumière les bonnes pratiques qui doivent être perpétuées ou mettre en exergue des défaillances qui doivent être corrigées. »

Reste à voir si ces arguments seront entendus par l’Assemblée.

Th.A

Thierry Allard

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