Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 06.02.2018 - corentin-corger - 2 min  - vu 501 fois

NÎMES Prison : l'enfermement fait débat

Rencontre-débat le 13 mars au CACN sur les problématiques actuelles des prisons.
Mardi dernier, devant la prison de Nîmes (Photo Véronique Palomar)

Le 16 janvier dernier, les surveillants avaient bloqué l'établissement pénitenciaire de Nîmes.

Face aux problématiques des prisons, qui englobent la surpopulation des établissements comme c'est le cas à Nîmes, et le manque de moyens dont souffrent les surveillants pénitenciers, le Centre d'art contemporain de Nîmes organise un débat public le 13 mars prochain.

En partenariat avec le Réseau nîmois des droits de l'Homme, cette rencontre gratuite et ouverte à tous, intervient au cœur de l'exposition "Pour attraper encore quelques détails du vivant". L'occasion de se faire une véritable idée des conditions de vie difficiles des détenus au quotidien, qui de plus, impactent le travail des surveillants. Ces derniers, face à cette situation, ont montré leur mécontentement en multipliant les mouvements de contestation le mois dernier.

"Notre pays des droits de l’homme est un des seuls d’Europe où la démographie de la population carcérale augmente alors que dans le même temps les conditions de vie sont qualifiées d’indignes, voire d'inhumaines, que ce soit par les protagonistes qui les expérimentent contre leur gré ou à travers le constat des différents experts qui les visitent", souligne Bertrand Riou, un des organisateurs de l’événement.

Une autre manière de sanctionner

Cette rencontre-débat pointe du doigt l'état désastreux de la vie en prison. Mais pas seulement. Elle a également pour objectif de faire réagir sur le rôle même de la prison et plus largement d'évoquer la question de l'enfermement. Le Réseau nîmois des droits de l'Homme part du constat que "de plus en plus d’études énoncent la thèse selon laquelle il faudrait, pour que les récidives diminuent, appliquer d’autres alternatives plus humaines que la répression par l’enfermement à tout prix. La prison ne serait alors plus seulement considérée comme une punition, ou même, un châtiment." Si le sujet vous intéresse, vous êtes attendu au Centre d'art contemporain de Nîmes, 25, Rue Saint-Rémy, le mardi 13 mars, de 18 heures jusqu'à 20 heures 30.

Corentin Corger

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