Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 22.03.2018 - anthony-maurin - 1 min  - vu 621 fois

NÎMES La Nation Gardianne pour une identité marquée

(Photo : Dominique Marck/Ville de Nîmes)

Reçue en Mairie, la Nacioun Gardiano a eu droit à la traditionnelle médaille (Photo Dominique Marck Ville de Nîmes).

Samedi dernier, pas moins de 300 personnes étaient présentes à l'Hôtel de Ville à l'occasion de  l'"Acampado" annuelle de la Nacioun Gardiano, qui se tenait cette année à Nîmes.

Arlésiennes, cavaliers, musiciens et joueurs de fifre relevaient le défi du maintien de la tradition dans les règles de l'art, initié en 1904 par le marquis de Baroncelli-Javon, ami de Frédéric Mistral. C'est avec enthousiasme qu'ils ont entonné le "chant des gardians" avant d'aller déjeuner en ville, vêtus de leurs costumes.

Depuis sa fondation, la Nacioun Gardiano a pour vocation de maintenir et de glorifier le costume, les us et les traditions du pays d'Arles, de la Camargue et des pays taurins, de poursuivre l'épanouissement de la langue d'Oc et de propager la doctrine félibréenne contenue dans l'oeuvre de Frédéric Mistral et de ses disciples. Elle se veut l'un des vecteurs de transmission de notre culture.

Le 4 avril 1904, Frédéric Mistral organise sa deuxième "Festo Vierginenco" et le marquis Folco de Baroncelli est séduit par cette fête. Il pense qu'il peut être le ferment d'une action d'envergure. À la demande de l'écrivain, il participe à la réalisation du programme en associant les gardians à ces festivités (abrivado, présents pour les jeunes filles prenant le ruban pour la première fois,course de taureaux, jeux équestres...). Manadiers, gardians, félibres, artistes, paysans : ils viennent tous ou presque se rassembler autour de cet étendard. Le marquis, ses fidèles, la "Nacioun" apparaissent comme une nécessité face aux dangers qui menacent l'Homme et sa terre. Voilà où nous en sommes.

Anthony Maurin

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