Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.03.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 604 fois

NÎMES L'eau, sujet de toutes les discussions

Eau Bien Public, association qui lutte pour une meilleure gestion de cette ressource vitale, poursuit son travail et approfondit ses dires.
La journaliste Élise Lucet, le président Centriste de Nîmes Métropole Yvan Lachaud et son directeur de cabinet Julien Deveze

Sujet sensible par excellence, l'eau devient le centre de toutes les attentions des citoyens nîmois. Évidemment, le coup de communication de Cash Investigation n'y est pas pour rien et c'est là que l'on se rend compte de la force des médias nationaux, surtout quand on sait qu'en local l'affaire est sur le tapis depuis des lustres... Bref.

Eau Bien Public a rédigé un nouveau communiqué en réaction aux dernières informations. " Dans leur volonté farouche de nier la réalité, l’Agglomération et la SAUR se sont livrées à une campagne de communication pour le moins instructive et ont commis de nombreuses erreurs ", assure l'association.

En premier lieu, les différences entre les taux de marge sur le contrat de l'eau donnés. 4% sur les réseaux sociaux puis pas moins de 12% avant de changer de braquet et de dire que le taux sert à compenser la perte du contrat d'assainissement. De son côté l'agglo avouait presque que le taux de marge desdits contrats serait inférieur à 0,1%. " Réalisé par les services de l’agglomération, une " analyse ", bien loin d’un audit, vient même démentir les propos du président de l’Agglomération. L’analyse sur le budget de l’eau et de l’assainissement n’a réellement commencé qu’en septembre 2017 et non au 1er janvier 2015 comme l’affirme M. Lachaud ", poursuit le collectif.

Autre détail qui n'en est plus un, Nîmes métropole ne dispose toujours pas de comptes détaillés des délégataires. " Cette analyse met en évidence des règles de gestion appliquées de façon assez inconstante dans le temps et de très graves entorses aux règles applicables à la comptabilité publique ", continuent les membres de l'association.

Pour conclure, Eau Bien Public, qui ne lâchera pas le travail de fond dans lequel la structure s'est lancée, évoque l'avenir. " Cela confirme, comme nous ne cessons de le dire depuis des mois, que les Délégations de service public ne sont ni contrôlées, ni contrôlables. Seule une régie avec participation des usagers au conseil d’administration permettra aux citoyens de reprendre le contrôle. Dans les jours qui viennent nous allons, avec nos conseils, Me Durand et Me Blanc, envisager toutes les procédures possibles afin que la réglementation soit enfin respectée sur le contrat de l’eau. Il apparaît désormais indispensable qu’un audit indépendant et qu’une véritable consultation aient lieu sur la gestion de l’eau et de l’assainissement dans l’agglomération. "

Pour signer la pétition.

Anthony Maurin

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