Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 30.03.2018 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 504 fois

L'INVITÉ L’actualité locale dans l’oeil de Franck Proust

Le premier adjoint à la ville de Nîmes et député européen réagit aux événements qui ont marqué l'actualité locale ces derniers jours.
Franck Proust, premier adjoint Les Républicains au maire de Nîmes et député européen (Photo : Abdel Samari)

Objectif Gard : Le préfet a déféré le syndicat de l'aéroport devant le tribunal administratif, demandant l'annulation de la délibération concernant la subvention de la ligne Nîmes-Fès. Vous maintenez qu'elle est légale. Est-ce à dire que le préfet est un ignorant ?

Franck Proust : Non, je ne dis pas cela. La législation européenne est tellement complexe aujourd'hui, entre les aides au marketing et à la création… Le problème pose sur l’annualisation. Il y a des interprétations qui sont faites. Il n’y a pas un aéroport français de moins de 800 000 passagers qui fait différemment. Comment font Carcassonne, Tarbes, ou Perpignan ? Même à Montpellier l’aéroport finance les compagnies aériennes à travers une association ! C'est un choix politique. Quand vous investissez un euro dans un aéroport, il en rapporte 35 € ! Comme investissement, c’est mieux que de faire des campagnes de pub dans le métro parisien !

Comme de nombreux Nîmois, vous avez regardé le reportage de France 2 (Cash Investigation) sur la gestion de l'eau à Nîmes. Bizarrement, on ne vous a pas entendu...

J'ai été un peu surpris ! Sur la forme, Yvan Lachaud avait des éléments pour contre-attaquer. Le fait de dire que la station de captage de Comps est à 25 km, c'est une donnée à part entière. Tout comme notre réseaux qui est aussi important que la ville de Paris, parce que nous avons des inconvénients topographiques. Je ne comprends pas comment il n'a pas plus argumenté ! Et puis il y a des erreurs, comme l'appel du directeur de cabinet au journaliste... On se doute bien qu'il allait être enregistré !

Un mot sur Nîmes Olympique... Vingt ans après, nous espérons retrouver l'élite du football français. Le président du club, Rani Assaf, veut racheter le stade des Costières. Quel est votre sentiment ? 

J'ai démarré avec un homme, Jean Bousquet, qui était maire de la ville et président du Nîmes Olympique, c'est vous dire si le sport d'élite a de l'importance pour moi. Aujourd'hui, on a des équipes de hand, de foot, de rugby, qui réalisent une saison exceptionnelle. Prenez l'Usam, j'ai bon espoir qu'ils accrochent une place européenne même si depuis quelques semaines, c'est plus compliqué. Mais je veux saluer ici le travail réalisé par David Tebib, vecteur d'image pour la ville de Nîmes. Pour répondre plus directement à votre question : j'ai été l'un des premiers à me demander si c'est un bon choix qu'une collectivité gère ce stade. Des salles sont importantes, comme la salle d'escrime. Vendre ne me gênerait pas. Au contraire. Mais il faut juste que les activités qui s'y passent soient compatibles avec ce projet. Enfin, le stade doit rester au cœur de la ville pour permettre les retombées économiques sur le territoire. C'est pour cela que j'étais contre l'implantation d'un stade à Manduel ! C'est une hérésie, comme le dojo !

Vous évoquez David Tebib...  Est-ce que le président de l'USAM David Tebib ferait un bon candidat pour les municipales de Nîmes ? C'est le bruit qui a couru ces derniers mois... 

Je ne pense pas que la vie politique l'intéresse. Je ne le vois pas faire ça. J'entends aussi ces bruits... Mais j'ai le sentiment que David Tebbib veut plutôt s'inscrire dans les instances nationales du handball. Il a de nombreux projets dans ce sens. Moi, en tout cas, je défendrai quelqu'un qui émane de ma famille politique si ce n'est pas moi qui y vais !

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