Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 02.04.2018 - veronique-palomar - 2 min  - vu 387 fois

ALÈS Festival Itinérances Visions : les exploits du roller de l'extrême

Une expo photo et une vidéo à découvrir jusqu'au 25 mai à l'Urban park d'Alès
Trouvez le garçon en rollers ? En haut et à droite de la photo : vous avez gagné !

Le street roller ou roller extrême est un sport d'exploit qui a ses adeptes et ses stars.

Un petit monde que Marie Goubet, Fondatrice d'Urban culture, association alésienne qui englobe toutes les cultures urbaines modernes, a décidé de faire connaître à travers la discipline et ses performeurs. Une vidéo était projetée à l'occasion du Festival Itinérance. Elle s'accompagne d'une exposition photo et le tout sera visible pour le public à l'urbanisme Park d'Ales. Avis aux amateurs de sensations fortes.

Le street roller ne consiste pas, comme on pourrait le penser à patiner sur les trottoirs. Ici, il s'agit d'utiliser tout le mobilier urbain et même l'architecture des villes comme tremplins, pistes, obstacles à franchir… Un peu à l'image de ce que pratique les Yamakasis qui eux n'ont pas de rollers au pieds. Résultat : des performances extrêmes à couper le souffle !

Une discipline avec la performance comme unique enjeu

Marie Goubert, présidente d'Urban Culture à Alès, et Brian Bina, réalisateur et acteur de Visions (photo Véronique que Palomar)

Visions est un montage d'extraits impressionnants de vidéos dites freestyle, réalisé et consacré en grande partie à Brian Bina, jeune américain originaire de Chicago, présent sur le Festival. Quand on s'étonne de sa présence à Alès pour la diffusion du film, il explique : " je voyage autour du monde avec ma copine. On visite les pays et on découvre les différentes cultures en passant du temps avec les gens, en travaillant aussi … J'étais en France au moment du Festival, alors ça tombait bien." Le roller extrême ne fait apparemment pas la fortune de ses stars mais il leur donne des ailes…

Ce que confirme Marie Goubert qui avoue avoir travaillé loin en amont sur le Internet pour réussir à présenter le travail des trois photographes qui exposent  (le français A.L, l'Allemand Dominik Wagner et Adam Kolo, un Anglais qui vit à Sydney), ainsi que la vidéo. "Il n'y a pas d'argent, alors c'est un tout petit milieu et on se connait tous, j'ai voulu ouvrir cette communauté au grand public", explique Marie. En tout cas la discipline est riche en sensations fortes, pour les participants bien-sûr mais aussi pour le public. À découvrir vraiment.

Véronique Palomar

Véronique Palomar

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