Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 26.04.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 536 fois

LE 7H50 d’Anthony Cellier : « Le Contrat de transition écologique est une vision d’ensemble »

Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, est en visite ce jeudi dans le Gard, à Marcoule puis Aramon.
Le secrétaire d'État Sébastien Lecornu (à g.) et le député du Gard Anthony Cellier (à d.). Le second est à l'initiative de la visite du premier (photo DR/Objectif Gard).

Le secrétaire d’État vient dans le Gard dans le cadre de la construction du Contrat de transition écologique (CTE) qui concerne le territoire d’Aramon et du Gard rhodanien suite à la fermeture de la centrale thermique EDF d’Aramon, à l’initiative du député LREM de la troisième circonscription Anthony Cellier. Le député, qui porte le dossier depuis plusieurs mois, l’affirme : "Une vraie dynamique doit se créer" autour de ce CTE, un des tout premiers du pays.

Objectif Gard : comment peut-on définir le CTE et quelle plus-value va-t-il apporter à Aramon et au Gard rhodanien ?

Anthony Cellier : c’est la démonstration par le prisme de l’économie qu’un territoire peut amorcer sa transition écologique. Aujourd’hui, tous les grands ensembles politiques et économiques sont en train d’amorcer cette transition et la volonté du CTE est de faire de ce qui est une intuition collective du concret. Pour le territoire, la plus-value est qu’en étant un des premiers à amorcer ce virage de la transition écologique, on se positionne sur un segment qui peut devenir une véritable opportunité économique au travers de la transition écologique.

Concrètement, qu’aura-t-on à terme sur le site de la centrale d’Aramon ?

Ce site est le point d’entrée dans le CTE. C’est parce qu’on ferme une industrie carbonée avec un impact sur l’emploi qu’on met la focale mais nous sommes allés au-delà. Le CTE accompagnera le territoire dans la transition, au-delà d’Aramon, avec les intercommunalités du Pont du Gard et du Gard rhodanien qui sont liées économiquement et avec lesquelles une vraie dynamique doit se créer.

Donc on verra des panneaux solaires ou d’autres projets de ce type à Aramon ?

Nous en sommes à la phase de convergence. Des entreprises vont présenter des projets et des avant-projets qui s’inscriront dans le CTE et qui vont apporter de l’emploi et des chantiers. On pourra avoir un projet photovoltaïque mais le CTE, c’est une vision d’ensemble, on emmène un territoire vers sa transformation économique. À Aramon, Sanofi aura un projet de récupération de l’énergie et à Laudun-l’Ardoise, il y a le projet l’Ardoise Éco Fret.

Un projet d’ores et déjà lancé… Quel va être l’apport du CTE ?

Ça va lui mettre un sacré coup de boost ! L’apport, c’est que l’État sera facilitateur et se greffera tant sur les plans financier qu’opérationnel sur le portage des projets. Des réflexions ont déjà été menées en amont et je souligne le travail fait auparavant par EDF et les deux intercommunalités du Pont du Gard et du Gard rhodanien qui ont mouillé la chemise dans un temps très contraint.

On parle beaucoup des "cleantech" dans ce CTE, un terme qui semble très large. Quels domaines seront privilégiés dans le CTE ?

Il y aura du solaire, de la chimie verte, la valorisation des matières issues du démantèlement nucléaire et de la déconstruction, de la formation ou encore les transports propres et le report modal avec l’Ardoise Éco Fret. Ce sera le fil rouge du CTE.

Propos recueillis par Thierry Allard

Thierry Allard

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