Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 01.05.2018 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 730 fois

1ER MAI La fée Clochette fait toujours son effet !

Avec sa bonne bouille et son sourire avenant, le petit Lougan s'est rapidement fait une clientèle... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Les Gardois ont été encore nombreux à sacrifier à la tradition du brin de muguet porte-bonheur (*).

Ce dimanche, à Nîmes, près des halles, ils étaient deux à se partager le marché des commerçants d'un jour. Installée rue du général Perrier, devant un magasin de vêtements bien connu des Nîmoises, Chantal avait déployé une petite table pliante et une nappe immaculée et hélait les passants. "Ce matin je me suis faite engueuler parce que je n'étais pas installée à au moins 100 mètres de la fleuriste la plus proche", expliquait-elle, sourire en bandoulière. "Mais elle, elle vend 8 euros du muguet industriel. Moi je vends deux jolis brins 3 euros et c'est du muguet sauvage que j'ai cueilli moi-même. D'ailleurs j'ai encore mal au dos."

Le beau muguet sauvage de Chantal a eu du succès (Photo :Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Un jeune vendeur avait pris place sur l'Esplanade nîmoise (Photo : Corentin Corger/Objectif Gard)

À un crachat de noyau de là, haut comme trois...brins, le jeune Lougan s'était positionné à l'abri du crachin ambiant sous les arcades métalliques des halles...à 40 mètres à vol d'oiseau de la fleuriste des halles ! Sa bonne bouille ronde illuminée d'un sourire, le gamin suscitait forcément la sympathie et, régulièrement ré-achalandée en petites clochettes blanches par papa qui veillait au grain à quelques mètres de là, sa petite entreprise ne connaissait pas la crise. "Cette année, ça marche mieux que l'an dernier", racontait-il. "Depuis ce matin j'ai vendu une quinzaine de petits pots à 4 euros et une dizaine de brins à 1 euros ! " Ce qui s'appelle avoir la bosse du commerce...

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

*Le roi Charles IX, qui reçut un premier mai du muguet, en guise de porte-bonheur, prit la décision d’offrir aux dames de la cour un brin de muguet chaque année, le premier mai. Mais le muguet ne devint véritablement la fleur emblème du 1er Mai qu’au début du XXe siècle, quand les grands couturiers commencèrent à offrir des brins de muguet à leurs ouvrières et à leurs clientes. Quelques années plus tard des travailleurs, qui arboraient auparavant des églantines rouges le jour de la fête du travail, décidèrent de les remplacer par du muguet, la fleur du renouveau, le symbole de la victoire du printemps sur l'hiver. Depuis, le 1er mai, officiellement jour férié en l'honneur des travailleurs, la fête du travail est associée à la fête du muguet

Philippe Gavillet de Peney

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