Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.05.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 306 fois

SUMÈNE Myasara et General Elektriks au festival Les Transes cévenoles, édition 2018

Le 21 et 22 juillet, à l'occasion de sa 21e édition, le festival mettra une nouvelle fois à l’honneur la création artistique émergente, locale, régionale, nationale et internationale.
Photo DR

Musiques actuelles et arts de la rue sont les deux pendants de cette programmation originale, de qualité, éclectique, reflet du bouillonnement artistique actuel.

Evénement populaire, festif, mêlant les publics, le festival occupe deux jours durant le village enchanteur de Sumène, qui vit aux rythmes du rock, du hip-hop, de la chanson, du cirque, du clown, du théâtre de rue... Mais les Transes cévenoles, ce sont aussi des ateliers participatifs, un espace jeune public, une restauration locale et de saison, une ambiance particulière, conviviale et populaire qui a fait sa renommée.

On programme le vendredi : Myasara (Soul groove), lauréate du dispositif de repérage des Transes cévenoles 2018. Myasara est une chanteuse au talent précoce. Dès son plus jeune âge, elle apprend la guitare, la basse et la contrebasse et intègre un groupe de rock en tant que bassiste : elle effectue ses premiers concerts alors qu'elle est tout juste âgée de 10 ans ! Aujourd’hui âgée de 19 ans, accompagnée sur scène par deux musiciens talentueux, Yoan Bonnin (batterie) et Paul Vaudon (basse, chœurs), Myasara nous dévoile enfin son répertoire de composition, faisant d’elle une artiste prometteuse de la scène française. C'est le coup de cœur du jury du dispositif de repérage qui a reconnu dans sa voix du Selah Sue, du Nina Simone ou encore du Ella Fitzgerald, rien que ça !

Le samedi soir, c'est General Elektriks qui sera au rendez-vous. Accueilli sur les Transes cévenoles 2009, General Elektriks y avait donné un concert mémorable dans le bar du village, contraint à cette solution de repli à cause de la pluie torrentielle ! Pourvu que 2018 soit une revanche et que le public puisse profiter sur la grande scène de ce groupe hybride et exaltant. Hervé Salters, l’homme derrière General Elektriks, avoue sans détour son admiration pour David Bowie et Prince, mais aussi la scène new-yorkaise du début des années 80, Curtis Mayfield, le hip-hop ou encore Gainsbourg. Ce foisonnement d’influences se ressent inévitablement sur scène où General Elektriks délivre une prestation charnelle, les morceaux tubesques succèdent aux balades pop et à des fables chantées en français. Le groupe chante l’amour, prenant à contre-pied l’ambiance générale, entre montée du Front national, élection de Trump, Brexit et autres discours haineux vis-à-vis de réfugiés en fuite.

Difficile de définir la musique de ce groupe à la carrière déjà longue : le mieux est encore de venir la découvrir en live !

Abdel Samari

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