FERIA ALÈS Ouverture française et réussie pour le cycle de l'Ascension
L'aficion n'était pas aux arènes de Nîmes pour voir les Crocos parader, non, elle était aux arènes d'Alès pour voir les toros défiler. Des toros 100 % made in France, une alternative et quelques bons petits moments. Même la pluie a été gentillette !
Une fois n'est pas coutume, surtout pour lui qui vivait alors un moment unique, Mario Palacios Arevalo a pris son alternative en terre alésienne des mains de Marc Serrano, un Nîmois, et devant Alberto Aguilar, Beaucairois de cœur, en guise de témoin.
Premier toro de chez Cuillé, noble et brave comme la maison sait si bien les faire. Il se bat, met la tête et laisse le doctorant dérouler une tauromachie hélas encore bien verte. Palacios ne rompt pas, tente, mais n'y parvient pas. Salut au tiers pour celui qui a valdingué dans les airs, sans gravité. Applaudi à l’arrastre, le toro s'appelait Valiente, un petit nom trouvé comme ça, sur demande !
Sur son second, le dernier de la course, la verdure refera surface. L'envie est bien là mais le manque de connaissance aussi. Un avis et salut au tiers pour Mario Palacios qui n'en espérait pas tant, en fait, si quand même. L'exemplaire de Marie Sara, estampillé du fer de Los Galos, fut brave et une nouvelle fois applaudi à l'arrastre.
Pas de chance pour le joli pensionnaire des Héritiers de François André. Pas de chance non plus pour Marc Serrano qui voit là une belle occasion de triompher lui passer sous le nez. En effet, à la première série avec la muleta, le toro se blesse et perd son sabot. Silence logique pour Marc Serrano qui transformera son second essai.
Allons-y ! Le Nîmois ne lâche rien et tire une à une les passes de l'excellent toro, Rico, de San Sebastian. La famille Vangelisti doit être bien heureuse et rassurée par ses choix de sélection. Toro de vuelta qu'il réalisera à titre posthume. Une oreille pour Marc Serrano qui a pu s'exprimer et montrer des qualités de combattant et de douceur. Le matador n'est pas fini et le voir à l'affiche dans le coin, au Pérou ou à Madrid reste le signe d'une carrière qui sillonne sans faillir.
Celui qui arrive devait passer d'Alès, arène de 3ème catégorie, à Las Ventas (Madrid), reine des arènes, Miss Monde des rondes, Miss Univers des revers. Du jour au lendemain... Alors autant dire que la blessure était inimaginable aujourd'hui. Pourtant, Alberto Aguilar s'est vaillamment battu et n'a pas démérité devant le compliqué Fernay. Silence étonnant.
Pour son dernier duel avant la tempête madrilène (Baltasar Iban) qu'il devra braver, Aguilar se contentera du minimum syndical, fera quelques effets de style mais ne s'opposera en rien à la pique désastreuse de son toro de Piedras Rojas. Salut au tiers et pas grand chose à dire de plus si ce n'est suerte.
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