PONT-SAINT-ESPRIT Le maire recrute un collaborateur de cabinet
Le maire de Pont-Saint-Esprit, Roger Castillon, va recruter un collaborateur de cabinet. Pour ce faire, une délibération était à l’ordre du jour du conseil municipal qui se tenait ce jeudi.
« On n’a pas embauché un copain, soyez tranquille »
Un collaborateur de cabinet qui prendra son poste à partir de lundi prochain, et « qui aura la responsabilité du service communication, explique le maire en répondant à l’opposant de la liste Aimons Pont-Saint-Esprit, Gérard Guillen. Sa mission principale sera de développer une communication un peu plus professionnelle que ce qu’on avait jusqu’à maintenant et dans le même temps de développer du marketing territorial pour la ville. » Bien entendu, le collaborateur de cabinet « assistera l’autorité politique des élus, voire les représentera », poursuivra Roger Castillon.
Il faut dire que depuis son élection, le maire n’avait pas recruté pour son cabinet, comme il l’a rappelé à Gérard Guillen, sans manquer de tacler l’ex-majorité conduite par Gilbert Baumet : « quand nous sommes arrivés aux affaires, un collaborateur de cabinet était le frère de l’ancien maire et cinq ou six personnes se revendiquaient du cabinet. Nous sommes tombés à zéro. » Zéro, alors que la loi prévoit la possibilité de recruter un collaborateur de cabinet pour les villes de la strate de Pont.
Relancé par Gérard Guillen sur le profil recherché et le stade du recrutement du collaborateur, Roger Castillon répondra que le collaborateur est d’ores et déjà recruté, et qu’il « était au cabinet de la métropole de Limoges. » Le maire terminera en glissant, goguenard, « on n’a pas embauché un copain, soyez tranquille. » La délibération sera votée avec les quatre abstentions du groupe Aimons Pont-Saint-Esprit.
Thierry ALLARD
thierry.allard@objectifgard.com
Et aussi :
Non à la désertification médicale : le conseil municipal a voté à l’unanimité une motion dénonçant la désertification médicale. Motion où l’on apprend qu’en 2019 il ne restera que 8 médecins dans le canton de Pont, contre 13 en 2017, et où l’on réclame à l’État de contraindre l’installation des médecins nouvellement diplômés durant leurs premières années d’exercice. L’occasion pour l’opposition, par la voix de Frédéric Duplan (Aimons Pont-Saint-Esprit) de revenir sur un vieux dossier : « notre groupe est d’accord pour signer cette motion, mais on aurait pu s’en dispenser si la maison médicale du Champ de mars avait vu le jour. »
« Ce projet ne s’est pas fait car il était associé à une opération commerciale, que les autres enseignes s’y sont opposées et que la commission nationale leur a donné raison, a répondu le maire. Et de toute façon, y compris dans les zones où il y a des moyens d’accueil, il y a une pénurie de médecins. »
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