Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.06.2018 - elodie-boschet - 2 min  - vu 721 fois

ALÈS AGGLO 73 communes pour un projet de territoire

La maire d'Alès, Max Roustan, et Ghislaine Soulet ont animé la réunion publique. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Depuis le 28 mai, le nouveau projet de territoire d’Alès Agglomération est présenté aux habitants. Une dernière réunion publique a eu lieu jeudi soir à Saint-Maurice-de-Cazevieille, avant le vote en conseil de communauté le 28 juin.

« De 16 communes, on est passé à 50, puis à 73 », résume Max Roustan, le président de l’agglomération. Alors forcément, les enjeux et la méthode ne sont plus les mêmes. Pour coller aux réalités de ces 73 communes unies par les liens sacrés « d’un mariage forcé », une commission d’élus, sous la houlette de la conseillère communautaire Ghislaine Soulet, s’est attelée à la réactualisation du projet de territoire.

Après 18 séances de travail et deux questionnaires envoyés à la population (plus de 700 réponses comptabilisées), un plan d’actions a été mis sur pied. « Ce long travail a pour but de forger une vision commune pour les dix-quinze ans à venir », souligne Ghislaine Soulet. Trois axes stratégiques principaux ont été dégagés : favoriser l’emploi et les activités économiques, améliorer la qualité de vie, et développer les solidarités territoriales et sociétales.

Emploi, qualité de vie et solidarités

L’emploi, « cité à 80% dans toutes les enquêtes », constitue la préoccupation essentielle des habitants. Pour y répondre, Alès Agglo mise notamment sur l’aménagement de terrains et bâtiments pour l’accueil et le développement des entreprises, et sur la valorisation de la ressource forestière en Cévennes (sylviculture, bois énergie, bois d’œuvre) qui permettrait à la fois « de créer de l’emploi et de la valeur ajoutée », commente Ghislaine Soulet.

Le deuxième enjeu est celui de la qualité de vie. « C’est indispensable que le territoire ait une image de marque attractive afin de soutenir le renouveau démographique », explique l’élue communautaire. Différentes pistes d’actions sont envisagées comme la promotion de l’offre culturelle, la rénovation des logements anciens, la connexion d’Alès Agglomération aux grands réseaux d’échanges (A7, A9, TER, TGV) ou encore la mise en valeur des patrimoines naturels et culturels.

Enfin, le nouveau projet de territoire aborde également la question des solidarités sociétales et territoriales. « Il s’agit d’abord de mettre en place une politique de la jeunesse très active » en facilitant la formation et l’accès et l’emploi, en favorisant la mobilité nationale et internationale des jeunes et en améliorant leur insertion sociale. Dans la même thématique, l’agglomération alésienne souhaite également renforcer la présence des services aux publics et revitaliser certains centre-bourgs.

Certains participants se sont exprimés sur différents aspects du projet de territoire. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Quelles priorités ?

Ce vaste programme, on l’a vu, ne va pas se concrétiser en un claquement de doigt : sa mise en œuvre court sur les quinze prochaine années. Mais d’ores et déjà, la population attend des résultats. « Les choix faits par l’Agglo, nous n’en voyons pas vraiment les bénéfices dans nos communes. Cette présentation c’est très bien, mais ça manque de concret », intervient un participant à la réunion publique. « La prochaine étape, répond Ghislaine Soulet, c’est de lister les priorités financées dans le budget 2018-2019. »

Après le vote en conseil de communauté le 28 juin, un élu sera chargé d’assurer le suivi du déploiement de ce nouveau projet de territoire, des Hautes-Cévennes à la plaine, en passant la vallée d’Anduze et de Saint-Jean-du-Gard.

Élodie Boschet

elodie.boschet@objectifgard.com

Elodie Boschet

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