Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 15.06.2018 - corentin-corger - 2 min  - vu 894 fois

GARD Salée ou douce, l'eau vous attend

En 2017, l'agence régionale de santé a déclaré l'eau de mer excellente et l'eau douce de bonne qualité dans le Gard.
Premières baignades dans le Gardon. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Classement de la qualité de l'eau des sites d'eau douce du Gard en 2017 (ARS Gard)

L'été approche et l'envie de se baigner aussi. Les endroits ne manquent pas dans le Gard : six sites en bord de mer pour 12 km de plage au Grau-du-Roi et surtout 74 sites en eau douce.

C'est le département qui en compte le plus dans toute l'Occitanie. L'agence régionale de santé (ARS) est chargée de procéder aux contrôles sanitaires de ces lieux de baignades qui accueillent une grande affluence l'été. Pour cet organisme, la saison des baignades en mer dure du 15 juin au 15 septembre. Celle en eau douce est plus réduite, du 1er juillet au 31 août. Au minimum quatre contrôles par site sont réalisés durant la période estivale. Et des tests sont réalisés entre 10 et 20 jours avant le début de la saison. L'ARS est actuellement en plein prélèvement pour des résultats connus en seulement 48 heures. Ce qui permet d'agir à l'instant T et d'informer au plus vite les responsables des sites pour, par exemple, avertir de la qualité insuffisante de l'eau et interdire la baignade si besoin est.

Les résultats sont établis par rapport des analyses réalisées sur quatre ans. Rien qu'en 2017, 543 prélèvements ont été effectués. Le chiffre à retenir est que 93 % des sites gardois sont classés en "bonne" ou "excellente" qualité. Plus précisément, les six plages du Grau-du-Roi sont toutes excellentes avec notamment aucun incident pollution en 2017. Les sites d'eau de mer obtiennent la mention "bonne". Les rivières et cours d'eau sont davantage soumis aux phénomènes climatiques.

L'État de l'eau pour l'été 2018

Les fortes averses orageuses de ces dernières semaines peuvent-elles impacter la qualité de l'eau ? "Sur les premiers prélèvements on a constaté des charges microbiologiques plus élevées", résume Maëlle Dampfhoffer, ingénieure sanitaire et responsable du service santé-environnement. "On a tendance à croire que la pluie balaye mais elle entraîne aussi des particules. Mais le milieu naturel arrive à réguler les cours d'eaux. Il s'agit d'une altération ponctuelle", rassure Claude Rols, délégué départemental de l'ARS.

En clair, si les épisodes orageux se poursuivent durant l'été, c'est les conditions de baignade qui seront à risques plutôt que la qualité de l'eau. L'agence recommande d'attendre au minimum entre 24 et 48 heures après des fortes pluies pour se baigner. La saison estivale dernière, un seul site avait obtenu une qualité "insuffisante", Le Mouretou, sur la commune de Valleraugue. Depuis, la mairie a mis en place des mesures de réduction des sources de pollution identifiées avec notamment un assainissement des hameaux en amont du cours d'eau de l'Hérault. Des efforts qui ont empêché la fermeture pour cette année.

D'autres sites avaient fermés temporairement. Un site sera particulièrement surveillé en 2018, sur les berges de l'Ardèche et du Cèze où des cynobactéries avaient été relevées. Certains chiens qui avaient consommé l'eau et mordillé des bouts de bois étaient décédés. Certaines recommandations à la baignade seront à suivre. Quoi qu'il arrive, tous seront ouverts pour entamer l'été. Il ne reste plus qu'à se jeter à l'eau !

Corentin Corger 

Corentin Corger

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