Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 15.06.2018 - thierry-allard - 3 min  - vu 395 fois

LE 7H50 DE Philippe Pecout : « la saison touristique s’annonce belle »

Malgré une météo maussade ces dernières semaines, le vice-président du Conseil départemental délégué au tourisme se montre optimiste sur la saison estivale.
Le vice-président du Conseil départemental, Philippe Pecout (Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

Une saison de transition : la dernière avant la mise en place de la marque touristique du Département et de trois parcours touristiques thématiques. De quoi asseoir le Conseil départemental dans le rôle de fédérateur qu’il souhaite occuper sur le tourisme, dont il partage la compétence avec la Région et les intercommunalités.

Objectif Gard : comment se présente cette saison touristique dans le Gard ?

Philippe Pecout : tous les ingrédients sont là pour que ce soit à nouveau une réussite. Nous avons toujours nos nombreux atouts et nous avons eu de nouveaux labels en 2017, avec Sommières qui est devenue « Petite cité de caractère », Sauve et Dourbies qui sont désormais tous les deux estampillés « Villages de caractère » et bientôt un quatrième Grand site Occitanie. Autant de nouvelles labellisations qui font que notre département engrange de la visibilité dans certains domaines ; culturel notamment. D’ailleurs, les réservations, notamment dans les Gîtes de France sont à un niveau relativement bon par rapport à 2017. Donc c’est une saison qui s’annonce belle. Il n’y a qu’un facteur qu’on ne maîtrise pas et qui commence à être un point d’interrogation, c’est la météo. On a eu des ponts de mai arrosés et j’ose espérer que cette période va prendre fin.

Justement, on connaît l’importance des ailes de saison, notamment donc mai et juin, pour qu’une saison soit réussie. La météo risque-t-elle de plomber le bilan ?

Non car nous aurons malgré tout des visiteurs en nombre. Nous restons un territoire attractif. Après, pour mai et juin on attend encore les retours, mais il est sûr que la météo a joué des tours et cassé la dynamique des ponts. J’espère qu’on s’y retrouvera davantage en septembre et octobre.

Le tourisme est aussi géré par la Région et les intercommunalités. Dans cette configuration quelle est la plus-value du Conseil départemental sur ce dossier ?

Effectivement, nous partageons cette compétence. Depuis le vote du Schéma touristique, nous nous positionnons en chef de file territorial du tourisme, en mutualisant avec les intercommunalités et en travaillant avec la Région. C’est la Région qui va démarcher à l’étranger. Nous nous voulons le fédérateur sur notre territoire qui met du liant, qui soit référant avec les intercommunalités et leurs offices de tourisme, avec qui nous travaillons en bonne coordination.

Justement, l’Agglo du Gard rhodanien lance une marque touristique pour son territoire, Provence occitane. Comment jugez-vous cette démarche ?

Elle a le mérite d’être, en termes d’identité et de nom, beaucoup plus attractive que Gard rhodanien, qui n’était pas un terme très adéquat et très vendeur en France et à l’étranger. Maintenant, il faut que ce nom soit bien utilisé et que des projets viennent compléter ce concept. C’est une nécessité, c’est un territoire en attente, qui a du retard à rattraper. J’ai toute confiance en l’Office de tourisme et en l’Agglo pour y parvenir.

À l’échelle du Gard, sur quoi faut-il jouer en termes d’identification ?

On travaille notamment sur des parcours thématiques. Avec la romanité, de Bagnols à Sommières en passant par Nîmes, le Pont du Gard, Beaucaire ou encore Bellegarde, dès l’année prochaine. Il y aura également deux autres déclinaisons plus tardives autour du protestantisme et du patrimoine qui y est lié. Essentiellement dans les Cévennes et les abbayes, de la Valbonne à Aigues-Mortes. La romanité sera lancée en priorité avec un cheminement des plus grands sites vers des sites secondaires mais tout aussi intéressants, sur plusieurs journées.

Car le Gard reste avant-tout un lieu de passage touristique ?

Oui, mais on voit depuis quelques années que c’est aussi un lieu de destination. C’est pour ça que nous avons commencé un travail pour faire ressortir, vraisemblablement en fin d’année, une marque qui vende le Gard et en fasse une destination à part entière. Le but est de vendre le Gard dans son ensemble, et on a tous les atouts pour y parvenir.

Propos recueillis par Thierry Allard

Et aussi :

« Laudun-l’Ardoise c’est fini » : ancien maire de Laudun-l’Ardoise, sèchement battu par Yves Cazorla en mars dernier, Philippe Pecout affirme n’avoir plus aucune velléité municipale à l’avenir. « Les événements puis l’élection ont laissé des traces, et j’ai 17 ans de mandat derrière moi. En 2020 ça en fera 19. C’est beaucoup et je n’ai pas envie d’être candidat pour prendre une revanche. C’est une décision ferme et définitive », explique-t-il. Pour autant, à ce stade Philippe Pecout se donne « 90 % » de chances de se représenter aux élections départementales de 2021.

Thierry Allard

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