Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 15.06.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 963 fois

NÎMES Seconde vie pour l’hôtel Auguste

Après un an et demi de travaux, l’hôtel particulier du XVIIIe siècle du boulevard Gambetta est entièrement restauré.
"La cage d'escalier monumentale est inondée de lumière grâce à la verrière", commente Gaël Chabanel, directeur de JDA, en charge des travaux (Photo : Coralie Mollaret)

(Photo : Coralie Mollaret)

Après les travaux du boulevard pour accueillir le Tram’bus, une nouvelle pierre a été posée à l’édifice de la restauration du boulevard Gambetta, celle de l’hôtel particulier Auguste, situé près de la porte éponyme, dans le secteur sauvegardé de Nîmes.

Il aura fallu un an et demi de travaux pour redonner vie à cette bâtisse, qui compte aujourd’hui 18 logements prêts à être loués à des particuliers.

Originaire de Nîmes, l’architecte spécialisée dans le patrimoine, Nathalie D’Artigues, est « arrivée sur ce qui étaient des ruines et, avec l’entreprise JDA, nous avons réussi à lui redonner son caractère d’origine. »

Son origine justement remonte au XVIIe siècle pour ses fondations et au XIXe pour ses importantes rénovations. À titre d'exemple, la verrière a été entièrement refaite pour inonder de lumière l’escalier monumental qui conduit aux 16 appartements de l’hôtel. La ferronnerie des rampes d’escalier a été conservée et les pans manquants ont été réalisés sur mesure par des artisans locaux.

La cour à l'extérieur (Photo : Coralie Mollaret)

Ce matin, le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, n’était pas peu fier de visiter le nouveau trésor architectural de sa commune : « je trouve cela très beau. Ça a été difficile de vendre l’immeuble, en raison des mésententes qu’il y avait entre les héritiers. Mais le résultat est là. »

Acquis aux enchères à 500 000€ par le promoteur Histoire et Patrimoine, la bâtisse a été revendue à des investisseurs privés, qui ont bénéficié des avantages de la loi Malraux. Celle-ci permet de défiscaliser une partie des montants des travaux de rénovation (soit 2 M€) de ce bien immobilier (*). Un moyen de préserver et de conserver notre patrimoine architectural. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Pour bénéficier de l’avantage fiscal, le logement loi Malraux doit être mis en location pendant une période minimum de neuf ans.

Coralie Mollaret

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