Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 21.06.2018 - veronique-palomar - 2 min  - vu 159 fois

AIGUES MORTES Sylvie Crossman dédicace son dernier roman au cinéma Marcel Pagnol

Une première nationale, jeudi 28 à 18h30.
Le fils de l'Inde aux éditions du seuil

Sylvie Crossman

Le Centre socio-culturel municipal (CSCM)  vous propose une première nationale : la présentation du dernier ouvrage de Sylvie Crossman, « Le fils de l’Inde » , suivi d'une dédicace en présence de l'auteur, jeudi 28 juin, à 18h30, au cinéma Marcel Pagnol.  Entrée libre (vous pouvez vous procurer le roman chez Catygor). 

Le pitch

Istanbul, 2010. À la veille de sa mort, une femme livre à sa nièce, la narratrice, quelques paroles énigmatiques sur leur passé familial commun. Une figure refait surface, celle du grand père de la narratrice, une ombre portée sur fond de colonisation, au début du siècle précédent, dans l’Inde britannique

Mais qui était vraiment Frederick, ce cavalier ayant servi dans le First Royal Dragoons sous les ordres de l’officier Michael Biddulph ? C’est le début d’une enquête, la plongée dans toute une époque qui se dévoile sous nos yeux et sous des latitudes différentes, entre la Turquie et l’Angleterre d’aujourd’hui et les Indes d’autrefois…

On pourrait croire à une fiction classique, sauf que la narratrice s’appelle Sarah Crossman, sa tante Jaklin Crossman, et l’auteure Sylvie Crossman. Alors le roman se révèle autre : la conquête, par des femmes, d’une généalogie imaginaire dans laquelle Frederick, ce « fils de l’Inde », joue le rôle d’un intercesseur décisif.

Sylvie Crossman Bio expresse

Sylvie Crossman

Sylvie Crossman,  auteur et éditrice, grandit parmi les Maoris, à Raiatéa, l’île sacrée des Polynésiens où ses parents sont enseignants. Élève de l’Ecole normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, angliciste de formation, elle vit à Los Angeles de 1974 à 1981. Elle enseigne à l’Université de Californie et rencontre alors régulièrement jusqu’à sa mort l’écrivain Henry Miller.  En 1978, elle devient correspondante du journal Le Monde pour la Californie. En 1985, elle crée, à Sydney, le poste de correspondant du journal en Australie. C’est alors qu’elle rencontre les Aborigènes dans le grand centre australien et qu'elle entame une entreprise de réévaluation des arts et des savoirs de ces peuples indigènes, au sens de "nés sur la terre qu'ils occupent" . Elle a publié de nombreux ouvrages.
Véronique Palomar

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