Réputé proche d'Alain Juppé, le maire de Bordeaux, l'adjoint au maire de Nîmes Laurent Burgoa ne reste pas silencieux face à la crise qui secoue sa famille politique, Les Républicains, après le limogeage de la vice-présidente du parti, Virginie Calmels.

Virginie Calmels n'est plus la n°2 du parti. Dimanche soir, c'est par la voie d'un communiqué sur le réseau social Twitter que le parti Les Républicains a annoncé le remplacement de sa vice-présidente par Jean Leonetti, maire d’Antibes et président du Conseil national, vice-président délégué des Républicains.

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a rapidement salué le "courage" et les "convictions" de Virginie Calmels, son adjointe à la mairie. Laurent Burgoa a lui aussi commenté cette décision : "je prends acte de la décision même si je reste convaincu, comme notre ancien Président, Nicolas Sarkozy, que nous devons rassembler notre famille politique au lieu de la diviser."

Issue d'une droite plutôt modérée, le conseiller départemental du Gard n’hésite pas à exprimer d'une façon qui en dit long sur ses états d'âme : "quand je vois les derniers épisodes que traverse notre famille politique, je me sens de plus en plus gaulliste."

Rassembler plutôt qu'isoler : pour Laurent Burgoa la reconquête passera avant tout par l'implication sur le terrain et la mobilisation sur les dossiers d'avenir, à l'instar du programme de rénovation urbaine qui a pour ambition de changer le quotidien de nombreux Nîmois. "Des sujets bien plus intéressants que ces polémiques nationales qui ne m'intéressent pas et n'intéressent finalement pas grand monde."

Abdel SAMARI