Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 23.06.2018 - tony-duret - 2 min  - vu 278 fois

ALÈS Un comité se bat pour améliorer l'accès aux soins

Jean-Louis Fiole, le président du comité. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Après un premier et victorieux combat au début des années 2000, le comité de défense et de promotion de la santé et l’hôpital dans le bassin alésien s’est reformé. Cette fois, il tire la sonnette d’alarme pour le maintien de l’accès aux soins et l’amélioration des conditions de travail du personnel.

Le comité de défense et de promotion de la santé et l’hôpital dans le bassin alésien a été créé en 1999 suite aux menaces qui planaient sur l’hôpital d’Alès. A l’époque, le comité avait fait fort : sans les moyens de télécommunication actuels, 36 000 personnes avaient signé une pétition. Une journée « ville morte » avait mobilisé près de 6 000 manifestants. Le mouvement fut d’une telle ampleur qu’un accord pour la construction d’un nouvel hôpital à Alès fut trouvé.

Une vingtaine d’années plus tard, fort de ce succès, les membres du comité se sont retrouvés. Comme au bon vieux temps, ces médecins et infirmiers du secteur, soutenu par l’élu Jean-Michel Suau, comptent bien faire avancer les choses. Dès le 5 juillet, ils iront à la rencontre de la direction de l’hôpital d’Alès. « On évoquera plusieurs sujets comme celui de la rentabilité qui est davantage recherchée par les hôpitaux que les réels besoins des gens », explique le président du comité Jean-Louis Fiole. Mais l’homme, médecin généraliste à la retraite, a aussi des propositions dans sa besace : « Il faudrait une régulation de l’installation des médecins généralistes, défendre encore plus l’idée de centres de santé et, enfin, en finir avec le numerus clausus pour les médecins ». Un dernier point défendu par le communiste Jean-Michel Suau, également membre du conseil d’administration de l’hôpital d’Alès : « Il y a un grand nombre de médecins qui ne sont pas remplacés. On ne trouve plus de médecin référent. Même à l’hôpital, pendant les fêtes, on fait appel à une sorte de dispositif de ‘chasseurs de primes’ et on rémunère des médecins à 2 500€ la garde pour combler le manque de professionnels. La garde a depuis été baissée à 1 400€ ».

En plus de la direction du CH Alès, le comité devrait rencontrer les députés Olivier Gaillard et Annie Chapelier dans les prochaines semaines, avant d’intensifier le mouvement en septembre.

Tony Duret

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