Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 26.06.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1899 fois

NÎMES Le centre de neurochirurgie sort de terre

Fruit d’un partenariat public-privé, le centre de neurochirurgie ouvrira ses portes courant 2019.
Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, a visité ce matin le futur centre de neurochirurgie, implanté sur le site du centre hospitalier universitaire de Nîmes (Photo : Coralie Mollaret)

Une meilleure prise en charge des patients : c’est tout l’objet du nouveau pôle de Neurosciences, érigé sur le site de l’hôpital nîmois. 

Ce matin, le maire de Nîmes et président du conseil de surveillance du CHU (Centre hospitalier et universitaire de Nîmes), Jean-Paul Fournier, accompagné de la directrice de l’hôpital, Martine Ladoucette, ont visité le chantier. L’occasion de rappeler l’origine du projet, le fruit d’un partenariat public-privé entre l’hôpital et la clinique des Franciscaines.

« C’est une vieille histoire… Au début des années 2000, l’ARS (Agence régionale de santé) considérait qu’il ne pouvait pas y avoir deux entités juridiques qui portent la neurochirurgie dans le Gard. Le volume et la nature de l’activité justifiaient que nous faisions un projet commun », commente Martine Ladoucette.

D’une superficie de 6 700 m2, le centre se situe à l’entrée de l’hôpital, en face de la direction. Il sera notamment composé de quarante lits, de quatre salles d’opération et d’un centre d’imagerie en coupe (Photo : Coralie Mollaret)

D’une capacité de 40 lits (25 pour l’hôpital privé et 15 pour le public), « les permanences de soins seront mutualisées », poursuit la direction de l’hôpital, « il y aura une seule équipe paramédicale (agents des services hospitaliers, aides-soignants et infirmiers) coordonnée par le privé. Le public, lui, participera au recrutement, à la formation et à la prise en charge du personnel. »

Endiguer la fuite des patients

Victimes d’accident ou d’une tumeur au cerveau, les patients seront accueillis dans « un service entièrement rénové. Pour les cas les plus complexes, il pourra y avoir des réunions de concertation au cours desquelles les deux équipes rapprocheront leurs expertise. »

D’après la direction de l’hôpital, « beaucoup de patients gardois partent encore à l’extérieur se faire opérer, notamment en raison d’un déficit d’image. Le fait est qu’un centre unique a d’emblée plus de notoriété. » D’un coût global de 18 M€, le centre ouvrira ses portes dans le courant de l’année prochaine.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio