Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 25.07.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 15041 fois

NÎMES Agression en centre-ville : Il a failli mourir le jour de ses 20 ans.

Vue aérienne du centre ville de Nîmes. DR

Nous sommes dans la nuit du 2 au 3 juillet dernier. Un jeune, fête son anniversaire en buvant et bavardant avec quatre copains sur un banc de l'avenue Jean-Jaurès à Nîmes. Aucun incident n'est à déplorer entre ces jeunes, lorsque déboule un homme fortement alcoolisé qui insulte et menace le groupe. " Il m'insulte. Je pars vers la voiture en évitant l'embrouille et il insulte ma mère. Je me retourne et là il me frappe avec un tesson de bouteille", raconte à la barre la jeune victime qui fêtait ses 20 ans ce soir-là. Grièvement blessé au cou, sa veine jugulaire est touchée et son pronostic vital engagé par les premiers secours " J'étais à terre, en sang, mort pendant deux minutes. Les secours ont été obligés de me réanimer ", poursuit avec émotion le jeune homme.

Des violences gratuites sur la voie publique

"À quelques centimètres près, cette histoire pouvait se terminer par la mort de ce jeune et aux assises. Comme souvent à Nîmes, l'alcoolisation massive, plus les armes, conduisent à des comportements très graves, inadmissibles et qui doivent être lourdement sanctionnés", souligne le vice-procureur Patrick Bottero qui réclame 6 ans de prison ferme et un mandat de dépôt à l'audience pour le prévenu, âgé de 28 ans, et déjà condamné à plusieurs reprises.

"Où sont les 5 personnes qui se sont acharnées sur mon client. Ils sont tombés à cinq sur lui ", clame maître Fanny Crozel qui obtient du tribunal une peine bien plus clémente que celle demandée par le parquet de Nîmes. Son client écope de 3 ans de prison dont 15 mois fermes, le reste de la sanction est assortie d'un sursis et d'une mise à l'épreuve. Le prévenu est maintenu en détention.

Boris De la Cruz

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