Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.07.2018 - corentin-corger - 3 min  - vu 457 fois

HANDBALL En Slovénie et en Italie, c'est jour de finale pour les Nîmois !

Hasard heureux du calendrier, Tom Poyet et Elohim Prandi disputent, ce dimanche en Slovénie, la finale du championnat d'Europe des moins de 20 ans en même temps que celle de l'Usam en Italie.
Uros Hocevar

L'Usamiste Elohim Prandi fait partie des grands artisans de la qualification de la France en finale (photo EHF) • Uros Hocevar

Ce dimanche après-midi, les handballeurs nîmois ont des titres à aller chercher. En Slovénie, Tom Poyet et Elohim Prandi vont tenter d'aller décrocher le premier titre européen de l'équipe de France des moins de 20 ans face au pays hôte. En Italie, l'Usam veut remporter l'Ego Handball Cup 2018 face aux Allemands de Gummersbach, pour clore en beauté cette première semaine de préparation. 

Délocalisés à l'étranger, les handballeurs de l'Usam ont l'occasion de briller ce dimanche. Et surtout de soulever des trophées. Le plus prestigieux concerne l'équipe de France des moins de 20 ans, qui va disputer la finale du championnat d'Europe, à 17h30, contre la Slovénie. Un effectif tricolore qui compte deux jeunes pépites nîmoises. "Je suis très impatient de disputer cette finale. Le défi serait encore plus beau de gagner en Slovénie, face au pays organisateur. Ça va être quelque chose de grand", confiait Tom Poyet, 24 heures avant l'échéance.

Le pivot de 18 ans participe à sa toute première compétition avec les Bleuets : "je vois ça comme un grand cadeau. Ça a été beaucoup de travail, je ne suis pas arrivé là pour rien. C’est de la fierté avant tout." Le deuxième élément de la Green Team se nomme Elohim Prandi. L'arrière gauche qui va fêter ses 20 ans dans un mois a déjà un beau palmarès à son actif : "avec les titres au Festival olympique de la jeunesse, aux Championnat du monde et d'Europe U18, je commence à être habitué à ce genre de rendez-vous." 

Une génération dorée qui, après une défaite inaugurale face au Portugal (28-32), est montée en puissance dans le tournoi. En écartant successivement de grosses cylindrées sur son passage : la Croatie, l'Espagne et l'Allemagne. Avec une moyenne de 33 buts marqués sur ces trois rencontres. Ne reste plus qu'une marche à gravir face au pays hôte, la Slovénie, devant un public forcément hostile. De grands moments qui forcément ne font pas regretter à l'arrière gauche son absence avec l'Usam : "des stages, j’aurais l’occasion d’en connaître d'autres. Là, on vit de grandes émotions. C'est une chance, on va en profiter à fond." 

L'Usam a aussi une finale à disputer face aux Allemands de Gummersbach (photo Corentin Corger)

Les Usamistes seront les premiers à entrer en scène pour leur finale, un petit quart d'heure avant leurs jeunes protégés. Une compétition amicale, donc de moindre mesure, mais une finale ça se gagne, un point c'est tout. "Bien sûr que l'on a envie de gagner face à un adversaire prestigieux. Même s'il faut trouver le juste milieu et ne pas se blesser", explique Rémi Salou. Car contrairement à l'équipe allemande de Gummersbach, qui a déjà repris depuis trois semaines, les Nîmois clôturent seulement la première semaine de leur préparation. Un match indécis qui s'annonce plaisant entre deux pensionnaires des deux meilleurs championnats du monde.

"D'habitude on attend au moins quinze jours avant de reprendre les matches. Là, on est rentré très vite dans le vif du sujet après trois jours d'entraînement", constate le pivot. Malgré ce retour précoce à la compétition, il sent le groupe plutôt bien physiquement : "on est plutôt pas mal, j'ai l'impression. Je n'ai vu personne qui avait une baisse de niveau ou qui tirait la langue. On tient le coup." Une solide préparation qui va s'accentuer dans les semaines à venir. Pour cette finale attendue de cette Ego Handball Cup 2018, Franck Maurice devrait continuer à faire tourner, pour donner environ trente minutes de temps de jeu à chacun. "On n'est pas encore en mesure de jouer plus", concède Rémi Salou.

Malgré le paradoxe entre soif de victoire et gestion physique, démarrer la saison par un titre est toujours bon pour la confiance. Si les Nîmois expatriés en Slovénie et en Italie pouvaient en soulever tous les deux, cela ferait des émotions à partager lors des retrouvailles à l'entraînement.

De Sienne (Italie), Corentin Corger 

Corentin Corger

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