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Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 29.07.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1478 fois

NÎMES Camille Japy sans courant d'air et en touriste

L'actrice et future réalisatrice est une des invitées d'Un réalisateur dans la ville. Interview.
Camille Japy (Photo Anthony Maurin).

Camille Japy a été formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique et a démarré sa carrière d’actrice dans les courts métrages de François Ozon. Elle a travaillé avec de nombreux cinéastes dont Cédric Klapisch (Chacun cherche son chat), Éric Emmanuel Schmitt (Odette Toulemonde), David Moreau (20 ans d’écart)… Depuis, le chemin qu'elle parcourt l'embarque dans un univers multitâches. Elle nous raconte.

Connaissez-vous Nîmes et ce festival ?

Je crois avoir joué ici mais vous savez, nous ne sommes que des courants d'air quand nous sommes en tournée... En tout cas j'ai hâte de découvrir tranquillement cette ville magnifique dont on me parle tant. Je découvre aussi ce festival et c'est une belle idée de mettre à l'honneur un réalisateur que parfois l'on redécouvre. Je suis heureuse d'être ici non pas en courant d'air mais en touriste ! C'est très frustrant d'être un courant d'air.

Vous êtes devenue réalisatrice après avoir démarré sur les planches et avoir poursuivi votre carrière en y alliant le cinéma et la télé, pourquoi ?

Oui, j'ai réalisé un court-métrage dont je suis très contente (NDLR, Petites Filles). Il a été très bien accueilli, sélectionné à Los Angeles et primé par le jury, en Ukraine et à Saint-Jean-de-Luz. J'aime toucher à tout, faire une chose puis une autre. Je trouve que l'un nourrit l'autre. Il faut constamment se renouveler, garder des yeux neufs, inventer, se mettre en danger, sortir de sa zone de confort.

Si vous voulez passer de l'autre côté de la caméra c'est pour dire autre chose, non ?

Actuellement j'écris un long-métrage et c'est bien de passer de l'autre côté. Quand je joue, je suis à la disposition du texte, de la pièce, de l'auteur ou du réalisateur. Par contre, quand je réalise, c'est moi qui doit être en mesure d'emmener les autres dans ce que je vois. C'est formidable.

Tourner avec Philippe Le Guay (Le coût de la vie et Alceste à bicyclette), c'est une bonne expérience ?

J'ai adoré. Philippe est extrêmement délicat, fin et vous vous sentez très libre avec lui. Il est bienveillant, a un regard juste. Je sais la manière dont j'aime être dirigée. J'aime la délicatesse. C'est simple de tourner avec lui. Il est très précis, on se comprend rapidement et il nous fait confiance. Les deux tournages ont été gais et chaleureux.

Une fois n'est pas coutume vous venez en tant que " spectactrice ". À quoi vous attendez-vous ?

Je vais découvrir le cadre et les films avec beaucoup plus de recul que la première et seule fois où je les ai regardés. Cela va être très différent. Je suis une spectatrice complètement neutre. J'adore. En général je ne vois qu'une seule fois les films dans lesquels je tourne.

Anthony Maurin

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