Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 18.08.2018 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1131 fois

GARD Fête de l'Aïd-el-adha : rappel de la réglementation

La fête commencera le 21 août
L'abattoir d'Alès. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

L’Aïd-el-kébir, ou Aïd-el-adha, est une fête célébrée chaque année par les musulmans du monde entier qui donne lieu à l’abattage rituel d’animaux. La préfecture du Gard rappelle la réglementation.

Cette fête religieuse commencera le mardi 21 août et peut, selon le culte musulman, se poursuivre pendant trois jours. Pour le département du Gard, l’abattoir d’Alès est habilité pour procéder à l’abattage des animaux (abattoir régional municipal - 1758, avenue des frères Lumière - 04 66 30 17 48). Par ailleurs, un établissement répondant aux normes applicables aux abattoirs et ayant obtenu un agrément temporaire pour l’Aïd-al-Adha, sera également ouvert à cette occasion : il s'agit de l'abattoir de Vestric-et-Candiac (abattoir temporaire - lieu-dit "Jeu de Mail" - chemin de la Guillaumette - éleveur/exploitant : Lionel Clappier - 06 85 80 33 65).

Les démarches à effectuer

Des sacrificateurs habilités par les organismes religieux seront présents dans ces abattoirs qui fonctionnent sous le contrôle des agents de la Direction départementale de la protection des populations (services vétérinaires) qui assurent notamment l’inspection sanitaire de chaque animal. Les personnes souhaitant faire abattre un animal à cette occasion le réserveront auprès d’un éleveur (réservation également possible auprès de Lionel Clappier). L’animal doit être acheminé jusqu’à l’abattoir avec un moyen de transport approprié. Il doit être correctement identifié et accompagné d’un document de transport mentionnant notamment l’information sur la chaîne alimentaire (ICA). Il est impératif de s’assurer auprès du gestionnaire de l’abattoir de sa disponibilité pour recevoir l’animal, du jour et de l’horaire prévu de l’abattage.

Les pouvoirs publics insistent sur les risques sanitaires liés à la consommation de viandes issues de carcasses non inspectées par les services vétérinaires. De plus, les parties de l’animal qui présentent un risque pour la santé humaine ne doivent pas être consommées et sont systématiquement retirées à l’abattoir (tête des ovins-caprins de plus de 12 mois, organes parasités ou infectés...). La carcasse et les abats doivent être transportés rapidement sur le lieu de cuisson, si possible en respectant la chaîne du froid ; les viandes et abats doivent ensuite être retirés de leur sac plastique pour éviter la condensation, et préparés rapidement pour éviter la multiplication bactérienne.

Les interdictions

Il est interdit de mettre à disposition des locaux, terrains, installations, matériels ou équipements pour abattage en dehors des sites agréés ; d’abattre des animaux hors d’un abattoir agréé ; de détenir des ovins pour une personne non déclarée à l’établissement départemental de l’élevage ; d’importer illégalement des viandes pour consommation personnelle. En effet, ces dernières risquent de véhiculer le virus de la fièvre aphteuse lequel pourrait contaminer les cheptels.

Les contrevenants, qu’ils soient éleveurs, opérateurs, revendeurs ou consommateurs, s’exposent à des sanctions administratives (saisie des carcasses) et des sanctions pénales. Ainsi, l’abattage dans des conditions illicites ou la complicité d’abattage clandestin est un délit puni de six mois d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende.

Elodie Boschet

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