Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 20.09.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 2548 fois

NÎMES MÉTROPOLE Transport : les premières réactions au changement de délégataire

Jusqu’en 2023, Transdev transportera les usagers des bus de l’Agglomération nîmoise.
(Photo d'illustration / Objectifgard)

La société a remporté le marché public face à son concurrent Kéolis, qui gérait le réseau depuis 2013. Découvrez les premières réactions des élus de l'opposition à Nîmes métropole mais aussi du syndicat CGT de Kéolis Nîmes ... 

Sylvette Fayet, présidente du groupe Front de gauche : « Nous prenons note du choix qui est fait et qui passera au prochain conseil d’agglomération. Cette société a une expérience locale. Elle est la mieux et la moins disante, ce qui devra se traduire par un meilleur service à un moindre coût pour les usagers. Nous avions dénoncé les hausses de tarifs... Nous étions très seuls pour le faire au conseil d’agglomération malgré la forte mobilisation citoyenne. Nous n’avons pas encore connaissance des nouveaux tarifs à la baisse qui seront proposés. Nous soutiendrons les propositions dans la mesure où elles seront bénéfiques aux usagers et serons aussi très attentifs aux conditions de travail et salariales des personnels. Notre vigilance s’exercera pendant toute la durée du contrat. »

Yoann Gillet, président du groupe RN (Rassemblement national) : « Trop longtemps, ce service a été mal géré par Nîmes métropole, montrant l’inefficacité de la majorité UDI - Les Républicains. J’émets le vœu que le service rendu au public soit de qualité et que les suppressions de kilomètres parcourus par nos transports ne continuent pas comme ce fut le cas ces dernières années. Je m’inquiète néanmoins… Quand je demande au président Lachaud un comparatif financier entre plusieurs solutions (tram-bus / tramway) pour la ligne T2, il a bien été obligé d’avouer qu’il n’avait jamais étudié d’autres solutions. Une aberration ! Je rappelle que la ligne T1 a coûté 3,5 fois plus cher au kilomètre que le véritable tramway de la ville de Strasbourg. Globalement, quand je vois la gestion catastrophique de Nîmes métropole, je ne peux que m’inquiéter. Je sais, et je m’y prépare, qu’en 2020, quand nous remporterons les élections municipales et communautaires, nous aurons de très nombreux contrats à renégocier ! »   

Yohan Dauer, élu CGT et secrétaire du comité d'entreprise chez Kéolis Nîmes : "On prend acte de la décision de Nîmes métropole. Pour nous, ce choix est cohérent car l'autre éventuel opérateur à savoir Ratp Développement n'avait pas la capacité de gérer un réseau comme celui de Nîmes. Par ailleurs, c'est un soulagement de voir partir Kéolis tant les tensions sociales étaient fortes. Maintenant, nous serons vigilant sur les intentions de Transdev au regard de l'enveloppe réduite de ce marché de 10 millions par an."

Catherine Bernié-Boissard, conseillère communautaire de gauche« Siégeant à la commission ad hoc réunie ce matin, nous avons été informés de la proposition. Mais nous ne disposerons du dossier complet que le 21 septembre. Curieuse conception de la démocratie ! À aucun moment de la présentation, les mots usager et service public n’ont été prononcés. Quant aux tarifs proposés, ils restent très élevés : 160 euros pour le Pass Études, à comparer aux 90 euros maximum pratiqués par la Région. Adepte du macronisme, Yvan Lachaud maintient un tarif élevé pour les plus de 65 ans : 90 euros, de même que pour les personnes à mobilité réduite. Je me suis donc abstenue, considérant que l’agglomération pouvait aller progressivement vers la gratuité comme le font déjà plus de 38 villes et agglomérations de toutes tendances politiques. »

Coralie Mollaret

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