Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 27.09.2018 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 3119 fois

GARD Soupçonnée de l'extorsion mortelle d'un chef d'entreprise, elle est condamnée pour détention d'armes

Une mère de famille, âgée de 41 ans, comparaissait ce jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour "détention illégale de matériel de guerre, arme et détention d'arme illégale de catégorie A".

Lorsque les gendarmes de la section de recherche de Nîmes avaient perquisitionné chez elle, à Béziers, le 19 avril 2017, ils avaient découvert un fusil de chasse et un pistolet mitrailleur avec de nombreuses cartouches. Elle vient d'écoper, ce jeudi, de 12 mois de prison dont 6 mois fermes, avec interdiction de détenir une arme pendant 5 ans et destruction de celles saisies à son domicile.

Si les militaires Gardois avaient poussé sa porte en avril 2017, c'était pour l'interpeller dans un dossier... de meurtre. Elle est depuis mise en examen, avec deux hommes d'une même famille, pour la mort avec violence d'un artisan qui vivait sur la commune de Massillargues-Attuech. Des faits survenus dans la nuit du 18 janvier 2017. La mère de famille est détenue depuis 17 mois et refuse de donner des explications sur cette détention d'armes.

"Lorsque l'on ne répond pas aux questions, soit on a peur des représailles, soit il s'agit d'une méthode de voyou," estime le président du tribunal correctionnel. La prévenue est mariée avec un homme détenu depuis plusieurs années pour une longue peine. Elle est mise en examen pour "extorsion avec violence ayant entraîné la mort " de l'artisan Gardois. Avec elle, deux autres hommes de la famille de son mari font également l'objet d'une mise en examen criminelle. L'artisan avait été tué après de nombreuses violences et d'un coup de sabre.

Boris De la Cruz

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