Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 30.09.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 644 fois

NÎMES Le Clos Gaillard : expérimentations vertes

Le clos Gaillard

Après l’incendie du 18 juillet 1989, une réflexion globale a été portée sur le Clos Gaillard, propriété de la ville de Nîmes, soumis au régime forestier.

Afin d’enrichir cette réflexion, la ville de Nîmes et l’Office national des forêts ont fait appel au Syndicat des propriétaires forestiers du Gard réunis sous l’appellation Groupement de développement forestier gardois section " garrigues " Depuis 1990, deux zones ont été aménagées pour y conduire des expérimentations.

La première, nommée le " Sylvetum ", a pour objectif de démontrer que nos garrigues nîmoises peuvent, sous réserve d’une préparation du sol suffisante et d’un mode de conduite adapté, porter des forêts à la fois productives et tolérantes au feu. Un sylvetum est une collection de forêts, plus exactement des modèles réduits de forêts.

La deuxième parcelle, nommée " le Vallon des chênes ", a recueilli une trentaine d’espèces de chênes à feuillage caduc, originaires pour la plupart du pourtour de la méditerranée, ainsi que de l’Ouest américain.

L’objectif étant de réaliser une collection de chênes afin d’en étudier leurs adaptations et leurs potentiels en matière de production. Étude qui s’avère pertinente dans le contexte actuel de réchauffement climatique. Ces 28 premières années ont été marquées par un suivi technique assuré de concert par le Groupement de développement forestier gardois, la ville de Nîmes et l’Office national des forêts.

Afin de faire perdurer les actions initialement conduites, une nouvelle convention avec l’ensemble de ces partenaires a été mise en place. Sur ces deux zones,  la ville de Nîmes et l’Office national des forêts autorisent le Groupement à prolonger les suivis techniques sur des parties de parcelles communales soumises aux régimes forestiers.

En échange, le GDFG sera tenu de fournir à la ville de Nîmes, avant le mois de septembre, et ce chaque année, pour acceptation, le programme de travaux ou d’étude pour l’année suivante. La convention étant établie sans autre obligation que celle d’une gestion sylvicole pour une durée de trois années (renouvelable deux fois par tacite reconduction). Évidemment, le GDFG sera seul responsable de tous dommages pouvant survenir du fait de son activité. À cet effet, il devra fournir annuellement toutes attestations d’assurances nécessaires. Le parapluie est ouvert.

Anthony Maurin

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