Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 08.10.2018 - tony-duret - 2 min  - vu 662 fois

ALÈS Henry Brin : « Le CFA d'Alès est sorti d’affaire pour un an »

Henry Brin était ce matin à Alès. Ici, à la Maison de la Fougasse, chez le boulanger Ludovic Ladreyt (à droite). Photo Tony Duret / Objectif Gard

De passage à Alès, le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) du Gard, Henry Brin, a retrouvé son ancien professeur du lycée de La Salle, un certain Max Roustan.

C’est à la Maison de la Fougasse, une institution alésienne tenue par le maître artisan boulanger Ludovic Ladreyt, que le président de la CMA, accompagné du maire, Max Roustan, est revenu sur cette « rentrée agitée concernant l’apprentissage ». Il détaille : « On voulait fermer le CFA, mais heureusement, grâce à notre travail, à celui de la mairie et de l’agglo, on conserve la boulangerie et la coiffure. Le CFA d’Alès est sorti d’affaire pour un an. Cela concerne une centaine d’apprentis ». Si Henry Brin reste prudent dans ses critiques, Max Roustan y va plus franchement : « La Chambre de commerce nous lâche complètement. On a donc besoin de la chambre des métiers ». Le président de la CCI, Éric Giraudier, appréciera…

Henry Brin en discussion avec le boucher Pierre Guy. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Pierre Guy : « Conseiller et rassurer »

À quelques centaines de mètres, c’est cette fois à la boucherie Pierre Guy, ouverte dans la rue Stalingrad depuis 1981, que le président Brin s’est alarmé des attaques de Végan chez des bouchers du nord de la France : « Il faut faire attention car des bouchers et des abattoirs ont été la cible d’un terrorisme latent. Il ne faudrait pas que demain, on ait une nourriture végétale et uniforme ». Cela ne risque pas d’être le cas chez Pierre Guy qui ne propose que de la viande de qualité : « Je ne fais que du label, confirme-t-il. On a un cahier des charges très strict, ce qui permet aux consommateurs d’avoir confiance. Mais il est vrai qu’il faut rassurer la clientèle plus qu’avant. Les gens sont plus soucieux. Notre rôle est de conseiller et de rassurer ».

L’une des craintes des consommateurs provient notamment de l’abattoir d’Alès dont l’image a été ternie par des vidéos chocs : « Il y a eu d’énormes progrès », assure le boucher, immédiatement suivi par Henry Brin qui conclut : « Il n’y aurait rien de plus terrible que la fermeture de cet abattoir ».

Tony Duret

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