Ce mardi matin, répondant à l’appel de plusieurs syndicats, des centaines de personnes se sont retrouvées devant la gare d’Alès.

Ils étaient nombreux, très nombreux. Plusieurs centaines de manifestants, peut-être même un millier (900 selon les forces de l'ordre, NDLR). Tous sont venus exprimer leur(s) colère(s) face à ce qu’ils appellent « la casse sociale » engagée par le Président Macron. Pour les cheminots alésiens, Patrick Lapanne a lancé les discours sur le parking de la gare, invitant le public à faire connaître « son mécontentement contre la politique de la casse du modèle social ».

Pour la CGT, représentant les retraités, Vincent Savalli a rappelé qu’il s’agissait, ce matin, du troisième mouvement depuis le début de l’année. S’il s’est réjouit du soutien des actifs, le reste était davantage marqué du sceau de l’insatisfaction comme la hausse de la CSG (contribution sociale généralisée). Pour Force Ouvrière, Dany Bertrand a quant à lui dénoncé « le pouvoir politique qui détruit les gains sociaux » avant de scander, comme un refrain, « résister, revendiquer, reconquérir ». L’impressionnant cortège a ensuite défilé dans les rues d’Alès, perturbant quelque peu la circulation, avant de finir sa route devant les grilles de la sous-préfecture.

Tony Duret