Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.10.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 527 fois

MARCOULE Visite sénatoriale au coeur du réacteur nucléaire

Une visite de sept sénateurs et d’élus locaux était organisée ce lundi au réacteur nucléaire de Phénix, à Marcoule. L’occasion pour les parlementaires de toucher du doigt la réalité du démantèlement nucléaire.
Sénateurs et élus locaux ont visité le site de Marcoule ce lundi matin (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

C’est la sénatrice du Gard Les Républicains, Pascale Bories, qui a soufflé l’idée de cette visite au président de la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat Hervé Maurey.

« La Commission est pleinement dans le coeur du sujet du débat sur l’énergie, explique la Villeneuvoise dans les couloirs du réacteur Phénix. Nous connaissons la technicité du CEA Marcoule dans la recherche, notamment sur les déchets ; un sujet essentiel. »

Autre sujet essentiel sur lequel le CEA Marcoule fait office de figure de proue, le démantèlement : « le site de Marcoule est pleinement mobilisé sur ces deux sujets qui sont primordiaux, qu’on poursuive dans le nucléaire ou non », poursuit Pascale Bories. La sénatrice gardoise était accompagnée de six autres sénateurs représentant tous les groupes politiques de la chambre haute.

Le réacteur Phénix de Marcoule (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Les élus ont eu droit à une visite du laboratoire Atalante, en pointe sur la recherche sur le cycle du combustible, puis à une visite du réacteur Phénix. Un réacteur à neutrons rapides à sodium, en service de 1974 à 2009 et en cours de démantèlement nucléaire depuis 2016. Un chantier de grande ampleur qui doit se poursuivre jusqu’à 2040.

Le directeur du CEA Marcoule, Philippe Guiberteau, a ensuite brièvement présenté aux élus les travaux de recherche et développement sur les déchets, et notamment le développement de matrices spécifiques pour le stockage des fûts. Philippe Guiberteau leur a également présenté le Pôle de valorisation des sites industriels (PVSI), créé à Marcoule et « qui compte une trentaine de membres avec tous ceux qui comptent dans le démantèlement. »

La journée des parlementaires s’est poursuivie l’après-midi au site voisin Orano Melox qui fabrique du mox, du combustible pour centrales nucléaires, à partir de plutonium issu des combustibles usés retraités à l’usine de la Hague.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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