Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 11.10.2018 - tony-duret - 2 min  - vu 3204 fois

AU PALAIS « Un tabassage en règle » pour le procureur d’Alès

Le tribunal d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce jeudi après-midi, Nicolas et son oncle Pascal ont été jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Alès pour des violences sur le compagnon de la mère de Nicolas.

Dimanche dernier, à Bessèges, Fabrice est retrouvé par les pompiers dans un sale état, quasiment inanimé. Ce solide gaillard de 1,90m pour 90kg vient de prendre une raclée de la part du fils (Nicolas) et du frère (Pascal) de sa compagne. Selon les deux auteurs, l’altercation ne serait que la réponse à une première agression, dont ils auraient été les victimes, en juillet dernier.

« Il y a eu le match aller le 24 juillet, là c’était le match retour. Il fallait mettre un terme à tout ça », résume Sébastien Sider, pour le ministère public. Quant aux raisons des différentes agressions, on ne saura jamais vraiment, chacun ayant sa version. Celle de Nicolas, 30 ans depuis quelques jours, est que Fabrice insulterait régulièrement sa petite sœur. Pascal, lui, minimise son rôle et jure qu’il ne s’est mêlé à la bagarre que pour séparer les protagonistes. Seulement, ce dernier a un casier judiciaire avec deux mentions pour violences. De plus, son co-accusé Nicolas assure qu’il a bien donné des coups. Le procureur ne s’embarrasse pas à savoir qui dit vrai et propose une même peine pour les deux prévenus : 8 mois de prison ferme avec maintien en détention.

« Je suis surpris des réquisitions », s’étonne Karim Derbal, l’avocat de Nicolas. Il rappelle que son client n’a jamais fait parler de lui et demande au tribunal « tout sauf la prison ». Il sera entendu : Nicolas écope de 6 mois de prison dont deux avec sursis, sans maintien en détention. Le jeune trentenaire sort libre du tribunal. En revanche, son oncle, déjà condamné, ne connaît pas le même sort : 6 mois de prison avec maintien en détention sont prononcés avec la révocation d’un précédent sursis de 2 mois. Soit 8 mois au total. L’un reste, l’autre part.

Tony Duret

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