Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.10.2018 - norman-jardin - 2 min  - vu 2001 fois

NÎMES OLYMPIQUE Ni panique ni inquiétude

Malgré le manque d’efficacité de leur attaque, les Crocos gardent la foi.

Umut Bozok

Les Nîmois ne gagnent plus et ils ne marquent plus. Pour autant, ils restent confiants en leurs qualités. 

C'était une séance d'entraînement comme les autres à la Bastide, ce lundi après-midi. La même implication, les même rires et les mêmes attitudes. Les exercices étaient consacrés au travail devant le but. Comme chaque semaine, Bernard Blaquart, l'entraîneur, surveille et conseille ses attaquants. « Un arrière va toujours défendre à l’intérieur », indique t-il. Puis il pousse les joueurs : « soyez agressifs sur le ballon ». Pourtant les Crocos sont en manque de réussite. Il n’ont plus gagné depuis huit matches et ils n’ont plus marqué depuis 431 minutes. Ça commence à faire beaucoup.

26% des tirs nîmois contre Lyon ont été cadrés

Malgré cela les Nîmois ne paniquent pas. « Il faut travailler », déclare l’attaquant Clément Dépres. Et il précise qu’au-delà d’un but « c’est surtout une victoire qui débloquera tout ». Umut Bozok, le meilleur buteur de L2 la saison dernière est aussi confiant que son coéquipier. « C’est une situation que nous avons déjà connu la saison dernière et puis nous avons retrouvé le chemin des filets », se souvient l’avant-centre. Les 23 tirs des Nîmois contre Lyon sont-ils de nature à rassurer ? À ce sujet, Umut Bozok est plus réservé : « c’est bien de tirer autant de fois au but, mais il faut cadrer plus souvent ». L’attaquant des Crocos n’a pas tord car, ce soir là, Nîmes n’a trouvé que six fois le cadre, soit 26 % des tentatives.

Du coté de l’OL, cinq des treize frappes étaient cadrées ce qui représente un ratio de 38 %. À l’arrivée, Lyon a marqué deux buts et Nîmes aucun. Des chiffres qui n’inquiètent pas le coach des Crocos qui garde le moral. « Pourquoi n’aurais-je pas le moral ? » répond t-il avec le sourire. À en croire les Nîmois, la roue va finir pour tourner. Vendredi contre Saint-Étienne, ils seraient bien inspirés de mettre un terme à leur mutisme offensif.

Norman Jardin

Norman Jardin

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio