Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.10.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 361 fois

NÎMES Utrillo unit centre historique et banlieue décentrée

Rue Utrillo, à Pissevin, une grande fresque vient d'être inaugurée.
Le crocodile traîne un char dans lequel sont nichés les immeubles de Pissevin (Photo Anthony Maurin).

Les arènes et le taureau (Photo Anthony Maurin).

Grumo Stile et Supo Caos, voilà leur nom mais dans l'aventure, ces deux graffeurs n'étaient pas seuls.

Heureusement car la tâche était importante ! Habiller un mur de plus de 100 mètres de long, soit une surface de 375 m² à couvrir. Rien que ça.

L'église sainte Baudile et les motifs floraux (Photo Anthony Maurin).

Couvrir mais pas n'importe comment. En lien avec les associations du quartiers, les deux artistes se sont inspirés des desseins actuels. Les jeunes sont allés en centre-ville afin de découvrir une partie de leur histoire, de leur patrimoine. Ils ont vu les monuments romains, les églises et les lieux emblématiques de leur ville mais sont aussi allés jusqu'à Gambetta et ses fresques inspirantes.

Élus et riverains du quartier (Photo Anthony Maurin).

60 litres de peinture acrylique et 70 bombes de graff furent nécessaire à un tel plan de rêverie colorée. Le crocodile avec dans son char les immeubles de Pissevin. " Et regardez la rose, c'est le corbillard du PS ! ", laisse échapper un élu. Mais aussi les fleurs d'acanthe que l'on retrouve sur les chapiteaux de la Maison carrée, l'église saint Baudile, couchée, les arènes noircies (donc pas très contemporaines au vu de l'actuelle restauration), le taureau... sont autant de symboles liants le centre-historique à ce quartier de Pissevin où vivent 12 000 personnes qui ne viennent que très peu en ville.

Dommage, les arènes sont derrière un poteau... (Photo Anthony Maurin).

Ce projet, porté par la Ville, préparait un vaste événement autour du street art et des cultures urbaines au mois d'octobre, intitulé "Urbanissime". La restitution des couleurs est délicate et locale. L'immeuble à l'aplomb de la fresque est parsemé de touches vertes et orange, deux couleurs prépondérantes de ce nouveau lieu d'art dans la cité. Dix jours de travail pour une éternité de regards. " En tout cas, c'est réussi ", conclut Jean-Paul Fournier, maire de la ville.

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, en compagnie des associations de Pissevin (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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