MARGUERITTES Le Graff, c'est de la bombe !
Il aura fallu cinq jours seulement - et en plus la pluie s'est est mêlée -, à Sock, Tetal et Enora, trois graffeurs de renom et aux enfants qui suivent les ateliers de l'association Da Storm, organisatrice du festival Tout simplement hip hop, pour transformer la salle de boxe du mas Praden à Marguerittes en une œuvre de street art.
Le street art, traduction littérale "art de la rue"rencontre un succès grandissant et fait son apparition là où parfois on ne l'attend pas. Lors de l'inauguration des fresques, l'heure était à l'admiration dans le camp d'une municipalité qui après avoir été convaincue s'est avérée séduite.
Les trois graffeurs eux aussi se sont régalés. "Il est rare de pouvoir travailler à plusieurs, mais ça se fait de plus en plus", fait remarquer Sock qui travaille souvent en duo avec Tetal. Les artistes font majoritairement partie de collectifs mais sont, la plupart du temps, seuls face aux murs. Nouveauté aussi, ce travail était une commande avec un "cahier des charges". "On devait faire apparaître Marguerittes et faire une allusion à la boxe et au jazz sur l'un des murs", précise Sock." L'autre était laissé à notre inspiration", précise l'artiste. Au final, le style des graffeurs est intact et les commanditaires ont été plutôt bluffé par le résultat.
Lors de l'inauguration des curieux s'étaient ajoutés aux officiels. Parmi eux, une artiste peintre bien connu à Marguerites. L'octogénaire s'est révélée admirative du travail des graffeurs. "Tout est fait à main levée. Il y a des nuances, de la profondeur : c'est magnifique!", s'est-elle exclamée avant de parler technique avec les artistes et de conclure "si j'avais 20 ans aujourd'hui, je serais graffeur !"
Musées à ciel ouvert…
Sock est un artiste d'Île de France qui travaille souvent en duo avec Tetal, déjà venu à Nîmes pour réaliser une fresque sur le planétarium. À voir aussi leur travail dans le quartier du Panier à Marseille. À chaque fois une composition élaborée et équilibrée, un décor recherché et le plus souvent un portrait. Enora, qui se joignait pour la première fois aux deux autres, travaille souvent en duo avec Koye, un peintre illustrateur originaire d'Orléans comme lui. Art clandestin à ses débuts, le graffiti compte aujourd'hui comme un genre artistique à part entière. Les villes du monde entier en sont les musées à ciel ouvert.
Véronique Palomar-Camplan
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