Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 25.10.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 986 fois

NÎMES Des coquelicots contre les pesticides

Un nouveau collectif s'est créé à Nîmes pour lutter contre les pesticides de synthèse.
Les coquelicots...

Les champs de fleurs se font rares... ici à Courbessac, non loin du Mas d'Escattes (Photo Anthony Maurin).

Le sujet est d'actualité et les Français prennent enfin conscience des enjeux présents.

À Nîmes comme partout ailleurs, des collectifs se créent pour parler et lutter contre les dangers alimentaires. Dernier en date, "Les Coquelicots", résurgence locale d'un mouvement national. Le coquelicot est le symbole du souvenir... Peut-être aussi de l'avenir. Il est aussi celui de la fertilité et doit le rester.

" Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises, relève l'appel national relayé par l'association. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers. "

"Nous voulons des coquelicots", tel est le nom de cette fameuse association qui prend forme peu à peu. Le Gard étant un territoire rural, il est habitué aux champs de plaies. " Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots ! Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes ", poursuivent les militants.

Plus de 300 000 personnes ont déjà signé l'appel national de ce groupe de bénévoles sans argent, composé d’une quinzaine de personnes, parmi lesquelles une directrice de crèche retraitée, des décorateurs, une étudiante, une céramiste, deux paysans, une enseignante, une psychanalyste, des membres d’ONG et deux journalistes. Le président est Fabrice Nicolino.

Pour plus d'informations sur le groupe nîmois, c'est par là.

Anthony Maurin

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