Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 30.10.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1058 fois

SAINT-GILLES L’État débloque un demi-million d’euros

L’arrêté de subvention vient de tomber… Saint-Gilles va bénéficier de 500 000€ au titre de la DSIL (Dotation de soutien à l'investissement local).
Dossier sous le bras, le maire de Saint-Gilles Eddy Valadier a décroché une nouvelle subvention pour sa commune (Photo : Coralie Mollaret)

Ces crédits serviront à financer la réfection du boulevard Gambetta, dont les travaux doivent se terminer l’été prochain. 

Non, le maire Eddy Valadier (51 ans) ne s’est pas encarté à La République en marche. Ce qui lui vaut la générosité de l’État, présidé par Emmanuel Macron, c’est plutôt le retard économique de la 5ème ville du Gard, qui présente un important taux de chômage de 24%, (14 points au-dessus de la moyenne nationale).

Les grands travaux

Comme à son habitude, le maire Les Républicains (qui travaillait à l'Agence de l'eau pour aider les communes à monter leurs dossiers de subventions), est parti à la pêche aux subventions pour financer son vaste projet de rénovation urbaine. Depuis 2016, un peu moins de 5 M€ ont été engagés pour réhabiliter le centre ville de la cité médiévale.

Dans un premier temps, « il s’agissait de refaire le cœur de ville autour du nouveau Pavillon de la Culture et du Patrimoine », explique l’édile. La seconde tranche des travaux a concerné l’avenue François Griffeuille. Enfin, la troisième et dernière tranche : la réfection du boulevard Gambetta, artère principale de Saint-Gilles.

Le coût de ces travaux avoisinent les 1,4 M€. Déjà lancés, quatre entreprises (GRC Paysage ; CITEOS ; Eiffage et DLM Concept) « améliorent les espaces piétons avec des trottoirs plus généreux et accessibles », souligne Eddy Valadier. Et de détailler : « nous voulons aussi arborer la place Gambetta et y installer une petite fontaine. On va également végétaliser le boulevard avec des gros pots et en profiter pour refaire l’éclairage public. »

La fin des travaux est prévue pour l’été 2019. Avec ces crédits, « l’État reconnaît la qualité des dossiers, leur sérieux et leur utilité pour le développement de l’activité économique avec le maintien du petit commerce », conclut le maire, qui espère changer l’image de sa ville.

Une ville trop souvent présentée comme étant la première commune à être tombée dans l’escarcelle du Front national (aujourd'hui Rassemblement bleu marine), en 1989.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

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Coralie Mollaret

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