Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 04.11.2018 - abdel-samari - 4 min  - vu 4356 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un apéritif hebdomadaire à déguster sans modération !

3,5 millions d’euros, c’est astronomix ! À chacun son tour de jubiler. En octobre 2016, à la faveur d’un référendum engagé dans sa commune, le maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas, Jean-Michel Perret, triomphait de Max Roustan, président d’Alès Agglo, venu lui imposer un golf sur ses terres. Une victoire sans appel qui infligeait à Max Roustan l’une de ses premières déconvenues et qui donnait à Saint-Hilaire cette sympathique image de petit village gaulois qui résiste à l’envahisseur. Seulement, Perretix et ses troupes ont cruellement manqué de potion magique devant le tribunal administratix de Nemausus. Cette semaine, celui-ci a estimé que la commune devait rembourser 3,5 millions d’euros aux légionnaires de l’Agglo. Une décision de justix qui fait coup double : César Roustan tient sa revanche et envoie, au passage, un message fort aux autres campements qui seraient tentés de se rebeller. Prudence quand même : dans le monde du 9e art, à la fin, c’est le petit qui finit par gagner. Mais en attendant, et parce qu’il faut rendre à César ce qui est à César, Ave Roustan !

Nîmes métropole : les élus en ont marre de se coucher tard. La démocratie, c’est bien. Mais quand elle traîne en longueur, ça l’est beaucoup moins. Il y a quelques jours, plusieurs élus communautaires ont demandé au président Yvan Lachaud de limiter le temps de parole en séance publique. Dans leur collimateur : les élus d’opposition Catherine Bernié Boissard et Alain Fabre Pujol. Demain, en bureau, il sera donc proposé une modification du règlement intérieur. L’occasion de rappeler aussi, qu’à Nîmes métropole comme à la ville de Nîmes, l’exécutif peut couper à tout moment le micro des élus trop bavards. À 18 mois des Municipales, on serait tenté de se demander si Yvan Lachaud ne se « fournieriserait » pas un petit peu…

La 3e voie, c’est niet. C’est le sens d’une étude d’opportunité de la SNCF qu'Objectif Gard a pu consulter. Estimée entre 12 M€ et 20 M€, la troisième voie servirait à transporter les passagers de la gare du centre-ville de Nîmes à la nouvelle Nîmes-Pont du Gard, implantée à Manduel - au croisement de la ligne à grande vitesse et de la ligne classique reliant Tarascon à Nîmes. Selon cette étude, un peu moins de 50 000 passagers du bassin nîmois emprunteraient un train régional pour rejoindre la future gare. Conclusion : « l’offre actuelle (45 TER sur la ligne actuelle, NDRL) est suffisante pour accueillir les voyageurs attendus. Il n’est a priori pas nécessaire de procéder à un renforcement de l’offre ferroviaire », estime la SNCF. Reste à réorganiser le trafic des TER avec la Région pour assurer les correspondances.

Feria et retour de bâton(nier). Mardi dernier, au tribunal correctionnel de Nîmes, le bâtonnier Jean-Pierre Cabanes défendait un homme accusé d’avoir porté un coup de couteau à un autre, lors de la dernière feria des vendanges (relire ici). Alors que le vice-procureur, Willy Lubin, rappelle que tout le monde ne vient pas à la feria avec un couteau en poche et que c’est aussi un moment convivial, Jean-Pierre Cabanes intervient pour donner sa vision très personnelle de cette fête : « La feria, c’est fait pour boire. Si vous croyez le contraire, vous vous trompez. Si vous croyez que c’est une fête gentille où l’on vient se détendre, vous vous trompez. Si vous me dites que vous êtes venu à Nîmes un soir de feria et que vous n’avez vu personne se battre, c’est que vous n’y êtes pas allé ! Ils viennent pour boire et pour faire des rencontres, si possible sexuelles ». Au moins, si vous croisez le bâtonnier pendant la feria, vous saurez à quoi vous attendre…

Ça caille chez les gendarmes. En début de semaine, les gendarmes nîmois avaient décidé de garder leur veste pour travailler. Normal, à l'intérieur du groupement de gendarmerie, Rue Sainte-Geneviève à Nîmes, quelques problèmes de chauffage étaient à déplorer. À peine 16° dans les bureaux ! Après avoir pris leur mal en patience, les gendarmes ont enfin vu débarquer des techniciens en charge des réparations. Vendredi la température affichait des valeurs conformes et les militaires ont pu tomber les manteaux.

Le parlementaire Guérini à Nîmes. Le député de Paris Stanislas Guérini a présenté mardi dernier sa candidature à la tête de La République en marche pour succéder à Christophe Castaner. Un autre député de Paris, Pierre Person, a par ailleurs montré son intérêt et devrait se déclarer dans les prochains jours. Mais c'est le premier qui semble avoir la faveur du parti présidentiel. Y compris chez les députés du Gard où Annie Chapelier, Anthony Cellier et Françoise Dumas ont apporté leur soutien. Ils pourront même l'applaudir le 12 novembre prochain lors de sa venue à Nîmes. Selon nos informations, le député de la capitale fera le déplacement dans le Gard pour une journée autour du permis de conduire avec Françoise Dumas, tous les deux étant à la tête d'une mission parlementaire sur le sujet. Ce sera aussi l'occasion d'une réunion publique avec les militants LREM.

Les conducteurs Tango visitent l'usine de construction du T2. C'est un déplacement attendu par les conducteurs du réseau Nîmois et qui va se dérouler prochainement. Selon nos informations, Nîmes métropole valide actuellement les derniers aspects techniques pour une visite de la production des véhicules Vanhool qui équiperont la ligne T2 dans les prochaines années. C'est au sein de l’usine située à Lier, à l’Est d’Anvers, que les salariés de Tango pourront découvrir les prochains bus qu'ils conduiront dans les rues de Nîmes et de l'Agglo.

Photo capture vidéo TF1/TMC

Bonus : l'émission Quotidien sur TMC ressort une archive de Lachaud. C'est dans le cadre d'un sujet sur le mois de novembre sans tabac que l'émission de Yann Barthès a sorti de ses cartons à archives des images et photos d'hommes politiques accrocs au tabac. On y voit pèle-mêle Jacques Chirac, Charles Pasqua, DSK et donc, Jean-Louis Borloo et Yvan Lachaud clope au bec dans les années 90 ! Depuis, on le sait bien, le président de l'Agglo de Nîmes n'a pas attendu ces opérations gouvernementales pour arrêter de fumer. Une sage décision.

La rédaction

Le reportage en vidéo :

Abdel Samari

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