Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 08.11.2018 - tony-duret - 2 min  - vu 1921 fois

ALÈS Les marginaux du centre-ville préoccupent élus et commerçants

Centre-ville d'Alès. Photo d'illustration Tony Duret / Objectif Gard

Hier soir, une vingtaine de commerçants s’est réunie dans une salle du Gambrinus, à Alès, pour évoquer les problèmes d’incivilités et de délinquance rencontrés au quotidien. Le sous-préfet, Jean Rampon, le maire, Max Roustan, étaient également présents.

Violences, menaces, insultes… « C’est notre quotidien. Il ne se passe plus une journée sans que nous ne soyons pris à partie. Et quand c’est pas nous, c’est nos clients. Il ne faut pas s’étonner que le centre-ville se désertifie », explique un commerçant du centre-ville alésien. Son ras-le-bol n’est pas un cas isolé, loin de là, il est partagé par beaucoup de commerçants et de clients régulièrement importunés.

La recrudescence des actes d’incivilité aurait été constatée « depuis un an environ ». Durant l’été, pour alerter les pouvoirs publics, une pétition lancée par les commerçants, qui recueille 170 signataires, atterrit sur le bureau du maire d’Alès pour le soutenir dans sa volonté de mettre un terme au problème.

La réunion s'est tenue à huis clos dans une salle du Gambrinus. Photo Tony Duret / Objectif Gard

« Des comportements asociaux »

Mais hier soir, pour la première fois, une vingtaine de commerçants a exposé, pendant près de deux heures, les difficultés rencontrées. Jean Rampon, le sous-préfet, n’est pas resté insensible à ces témoignages : « On identifie un problème avec des marginaux qui ont des comportements asociaux. Ils considèrent qu’ils ont une sorte d’impunité et que nous allons baisser les bras. On va trouver des moyens d’action dans un cadre légal ». Selon le représentant de l’État qui assure se sentir concerné - « moi aussi, en tant qu’Alésien, je veux faire mes courses en toute tranquillité » - il ne serait en tout et pour tout qu’une quinzaine d’individus. Les commerçants les ont d’ailleurs bien identifiés : « Que les gens ne se trompent pas, on n’a rien contre les SDF. Ceux qui sont visés sont des marginaux qui consomment des drogues ».

Au sortir de la réunion, les commerçants estiment que la rencontre a été « très positive ». L’un d’eux développe : « Des actions vont être mises en place. Les effectifs de police vont être plus importants pendant les fêtes. Ensuite, on doit refaire un point tous ensemble ». La date serait fixée à la mi-janvier.

Tony Duret

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