Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 21.11.2018 - elodie-boschet - 2 min  - vu 277 fois

ALÈS Lever les tabous sur les soins palliatifs

Mari-Carmen Desforges. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Dans le cadre de la journée mondiale des soins palliatifs qui s’est tenue en octobre, le réseau des soins palliatifs du bassin alésien participe à une émission diffusée jeudi 22 novembre à 9h30 sur Radio Grille Ouverte.

Les soins palliatifs, tout comme la mort, sont des sujets encore tabous au sein de notre société. À Alès, Mari-Carmen Desforges se bat contre ses stéréotypes en agissant au sein du réseau de soins palliatifs du bassin alésien, créé en 1995 et dont elle est la référente. Un réseau qui s’est développé par la mise en place, en 2000, d’une équipe mobile pour accompagner les soignants, les patients et les familles confrontés à une pathologie grave. « Nous nous sommes donnés les moyens d’améliorer la prise en charge des patients et de leur douleur », assure cette infirmière de métier, devenue aujourd’hui formatrice. « Les soins palliatifs, poursuit-elle, c’est pas la fin de vie. C’est permettre aux gens qui ont des maladies gaves, mais pas seulement, de vivre ce qu’ils ont à vivre à leur rythme. »

Pour continuer sur cette voie de progression, le réseau participe à sa manière à la journée mondiale des soins palliatifs, dont le thème 2018 est « l’engagement citoyen dans l’accompagnement des malades ». Pour cela, l’interview de deux infirmières libérales, membres du comité de pilotage du réseau de soins palliatifs du bassin alésien, sera diffusée ce jeudi 22 novembre à 9h30 (rediffusion dimanche 25 novembre à 11h) sur Radio Grille Ouverte. « Elles parlent de l’évolution de leurs pratiques et comment elles accompagnent les gens au quotidien. Sur le bassin d’Alès, il y a une évolution extraordinaire sur le sujet. Mais nous avons juste ouvert le chemin. Aujourd’hui, notre équipe mobile basée à l’hôpital (qui accompagne 600 personnes par an, Ndlr) a besoin d’être renforcée et la population a aussi son rôle à jouer pour lever les tabous.» Et continuer d’améliorer, encore et toujours, la prise en charge de la maladie.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio