Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.12.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 429 fois

LOGEMENT Nîmes métropole invitée à apporter sa pierre à l’édifice

Lors de la signature du nouveau plan (Photo : Coralie Mollaret)

Lors de la signature d’un vaste plan pour le logement des personnes défavorisées, le Département a demandé aux communautés de communes de s’investir d’avantage.

« PDALHPD. » Un acronyme barbare qualifiant le Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées. Ce  mercredi, aux archives départementales, le Département, l’État, les représentants de la Cohésion territoriale ainsi que de nombreuses associations qui oeuvrent dans le logement social ont assisté à la signature du 7e plan du genre.

Cinquième département le plus pauvre avec 68 000 ménages en-dessous du seuil de pauvreté, le Gard est aussi le 3e département de France à connaître le plus fort taux de chômage. « On trouve des convergences évidentes avec le phénomène des gilets jaunes », confie le préfet du Gard, Didier Lauga. « Les difficultés liées à l’emploi et le logement sont des barrières à l’insertion », reconnaît Isabelle Knowles, directrice de la Cohésion sociale du Gard.

Courant jusqu’à 2022, le nouveau « plan d’action » se décline en cinq objectifs : développer l’offre de logements et d’hébergement, améliorer les conditions de logement et d’hébergement, rapprocher l’offre et la demande en logement et en hébergement, accompagner les ménages et contribuer à leur solvabilité et, enfin, prévenir les expulsions domiciliaires.

Fonds de solidarité logement

À cette occasion, le président du Département, Denis Bouad, a appelé les communautés de communes « dont leur compétences en matière de logement est renforcée au gré des lois », à « devenir des acteurs centraux », notamment concernant le financement du FSL (Fonds de solidarité logement) pour lequel le Département met 4,5 M€ dont 1,5 M€ pour aider les locataires à payer leurs charges (eau, électricité…).

Une requête à laquelle répond favorablement la vice-présidente chargée du logement à Nîmes métropole, Catherine Rocco : « j’ai déjà élevé la voix pour que nous augmentions la subvention versée à l’association ADIL. Leurs crédits avaient baissé l’an dernier de 20 000€ alors qu’ils nous aident beaucoup. J’ai aussi demandé que nous nous investissions pour le financement du FSL. J’espère être écoutée.» La balle est à présent dans le camp du président centriste de Nîmes métropole, Yvan Lachaud.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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