Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 17.12.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 416 fois

NÎMES La CCI et le Gard veulent séduire l'Allemagne

Une délégation allemande de professionnels du tourisme découvre le Gard et pourrait le faire connaître à nos voisins d'outre-Rhin.
Acheteurs allemands et membres de la CCI du Gard (Photo Anthony Maurin).

Acheteurs au fond, partenaires en bas (Photo Anthony Maurin).

Opération séduction, tel pourrait être le nom de l'action tentée par les acteurs économiques et touristiques du Gard actuellement en faveur de l'Allemagne.

Le vrai nom sonne plus latin, opération Mirabilia, mais le but reste le même, faire découvrir le Gard, sa culture et son art de vivre.

Les Allemands sont déjà nombreux à venir dans le Midi et à fouler le sol de la cité des Antonin mais les chiffres sont toujours perfectibles. Usant de la notoriété patrimoniale du Gard, la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) veut créer des liens économiques avec le pays voisin.

Dans l'Hôtel de la CCI, une vidéo fait défiler ces attraits sous forme de carte postale culturelle, culinaire et culminante tant le territoire est séduisant. Pour simple rappel : trois sites à inscrits à l'Unesco, quatre Grands sites, quatre Sites remarquables du goût, un Parc national, 45 villes et villages labellisés dont quatre sont parmi les plus beaux de France, huit Jardins remarquables, 14 vins AOP, AOC ou IGP, 16 produits du terroirs AOP, AOC ou IGP, 9 000 kilomètres d'itinéraires de randonnées, 23 kilomètres de façade maritime, plus de 100 kilomètres de voies vertes, le plus grand port de plaisance d'Europe, 160 kilomètres de voies navigables, un observatoire d'altitude, une station thermale, 550 monuments classés, trois réserves biosphères Unesco... (liste évidemment non exhaustive).

Éric Giraudier, président de la CCI, qui a " fait dix ans d'allemand " mais qui avouait avoir du mal à redémarrer la machine, était plutôt content de recevoir la délégation allemande venue spécialement pour mieux connaître le territoire. Un vendredi passé à Aigues-Mortes, à Saint-Gilles à Port Camargue et au Pont du Gard, un samedi cévenol et nîmois, un retour au pays le dimanche mais surtout de potentielles retombées économiques. " Nîmes vient de relancer son classement à l'Unesco. Nous avons des professionnels du tourisme. 3,6 millions de touristes viennent dans le Gard chaque année alors envoyez-nous en encore beaucoup ! ", espère Éric Giraudier.

L'Unesco est la clé de ce rendez-vous crucial. Cette délégation composée de sept acheteurs germaniques doit se mettre en relation directe avec des entreprises touristiques afin de créer de nouveaux débouchés. Si la réception du jour se déroulait dans le Gard, trois CCI participent au projet (les deux autres sont celles de la Dordogne et du Tarn). Pour le Gard, 30 partenaires sont concernés.

Éric Giraudier vante les beautés et les saveurs gardoises (Photo Anthony Maurin).

Les acheteurs allemands sont voyagistes plus ou moins spécialisés dans l'exigence, les loisirs, le sport, les groupes ou l'individuel, les comités d'entreprises ou même des spécialistes de l'hôtellerie. Les partenaires gardois, Gard tourisme, quatre Offices de tourisme, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie du Gard, le Département, Thalazur, l'Auberge des Voutins, Jardins secrets, le Château d'or et de gueules, Rendez-vous vin, le Comptoir de Saint-Hilaire mais aussi les Arènes de Nîmes, le Musée de la romanité, la Bambouseraie, la Grotte de la Salamandre, le Seaquarium, le Train à vapeur des Cévennes...

Si le projet semble avoir mis une éternité à voir le jour, même avec la baisse des budgets, la CCI du Gard tente l'aventure qui sera certainement payante pour le département et son économie. Une économie qui dépend de sa première ressource, le tourisme.

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio