Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 17.12.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 5532 fois

NÎMES Tentative de meurtre à la Feria des vendanges : le mis en examen veut sortir de prison

(Photo Boris de la Cruz) En septembre 2018, un homme a percuté les barrières anti-attentat dans le centre de Nîmes

Un employé municipal de 32 ans, marié et père de famille a été interpellé dans la nuit du 14 septembre dernier, lors du premier soir de la Feria des vendanges. Le 16 septembre, il a été mis en examen pour " tentative de meurtre" et il est depuis trois mois en détention provisoire.

Si les investigations se poursuivent pour connaître les circonstances précises de son acte, le fonctionnaire de la ville de Nîmes, a effectué, ce lundi matin, une demande de libération. Une demande de placement sous contrôle judiciaire qui sera étudiée par un juge de la détention dans les prochaines heures.

Cette affaire avait suscité beaucoup d'émotion dans la capitale gardoise et de nombreuses rumeurs avaient été relayées notamment sur les réseau sociaux. "Des choses ont été dites sur ce dossier, notamment l'évocation de pistes fumeuses, mais la réalité est beaucoup plus simple. Il s'agit d'un homme qui a totalement perdu pied à cause de problèmes personnes importants. Il s'est déconnecté de la réalité. Lors de cette soirée, il n'a pas voulu s'en prendre aux autres, mais il s'agit d'un acte tourné vers lui-même" estime maître Carmelo Vialette qui le défend.

Dans la nuit de jeudi à vendredi 14 septembre donc, après avoir percuté une autre voiture juste avant, le conducteur s'est propulsé dans les barrières, rue Racine, à proximité d'un bar à la mode à Nîmes, l'Instant T. De nombreux fêtards se trouvaient à cet endroit et par chance il n'y a que deux blessés légers. Le chauffard n'était pas alcoolisé. Cet homme a affirmé aux enquêteurs de la police judiciaire de Nîmes, aux premières heures de sa garde à vue, qu'il ne se souvenait plus des événements et des propos qu'il avait tenus cette nuit-là.

Un mis en cause qui demande donc aujourd'hui de sortir de prison. "La détention provisoire n'est pas un acompte sur la peine à venir. Il s'agit d'une mesure de sûreté afin de prévenir toute interférence dans le déroulement de l'enquête, éviter la réitération de l'infraction ou un trouble exceptionnel à l'ordre public... En l'état la détention provisoire de mon client ne se justifie pas", affirme maître Carmelo Vialette. Reste à savoir si le juge qui doit statuer et le parquet de Nîmes dans ses réquisitions seront du même avis? La réponse devrait intervenir cette semaine.

Maître Carmelo Vialette, avocat du mis en examen pour une "tentative de meurtre", à la Feria des vendanges 2018.

Boris De la Cruz

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