Denis Bouad, président du Département et Henri Couderc, président du Parc national des Cévennes se félicitent de la signature de l’acte d’achat du site du lac des Pises conclu entre le Département du Gard et le PNC.

Représentant Denis Bouad, Geneviève Blanc, vice-présidente déléguée à l’environnement et aux risques naturels, a signé, ce mercredi 12 décembre, l’acte d’achat concernant les 72 hectares d'espaces naturels avoisinants le lac des Pises. Cette signature est le fruit d’un travail partenarial fort entre le Département du Gard et le Parc national des Cévennes pour sécuriser et préserver ce site auquel les Gardoises et les Gardois sont particulièrement attachés.

Cet engagement du Département s’inscrit dans la continuité du schéma des Espaces naturels sensibles (ENS) mais aussi dans l’axe « Tourisme vert » du schéma du Tourisme loisirs et attractivité. Ainsi, l’activité d’agro-pastoralisme mise en place par le PNC sera maintenue et ceci en cohérence avec l’action sur les parcelles attenantes.

L'expertise du Département en matière de gestion et d'exploitation des barrages est également mise à profit sur ce territoire. En effet, le Département sera maître d’ouvrage de la réalisation des travaux estimés à 750 000€ avec un co-financement du PNC à hauteur de 350 000€ et une aide de la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes « Terres solidaires ».

« Préserver et valoriser notre environnement est un objectif prioritaire. Notre département est d’ailleurs classé comme le 1er département de France en matière de protection de la biodiversité. Il est important de protéger notre patrimoine naturel mais il faut aussi le faire connaître et sensibiliser le plus grand nombre », explique Denis Bouad, président du Département du Gard.

« Le lac des Pises est un site magnifique en cœur de Parc national auquel nous sommes tous fortement attachés. Lorsque le barrage a été classé ouvrage hydraulique en 2015, nous avons associé les représentants du territoire (communes, communauté de communes) à la réalisation des études nécessaires et pour définir les pistes possibles pour préserver le site. Ces études ont montré que d’importants travaux étaient nécessaires pour assurer la sécurité de l’ouvrage et donc le maintien du lac. L’établissement n’avait ni les compétences ni les moyens pour agir seul. Je suis donc très heureux d’avoir trouvé une écoute attentive auprès du président Bouad, ce qui nous a permis de mutualiser nos ressources et de répondre aux attentes en matière de sécurité et de pérennité du lac », conclut Henri Couderc, président du Parc national des Cévennes.