Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 26.12.2018 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 3928 fois

GARD Tribunal : "On veut faire de lui un exemple, afin de calmer tous les gilets jaunes de France"

Le rond-point d'Aimargues (photo archive Véronique Camplan)

"On veut faire de lui un exemple afin de calmer tous les gilets jaunes de France", estime maître Jean-Michel Rosello. L'avocat Nîmois défend, ce mercredi, en audience de comparution immédiate, un gilet jaune de 33 ans, interpellé le 22 décembre, sur le rond-point "Royal Canin" à Aimargues. Ce prévenu a été arrêté avec deux autres manifestants. Un a été libéré après sa garde à vue, l'autre a été placé sous contrôle judiciaire et a reçu une convocation devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour le 28 mai. Enfin, le dernier, qui comparaît donc détenu ce mercredi, est soupçonné de "vol de palettes", "d'obstacle à la circulation" et de "participation à une manifestation interdite et malgré une sommation de dispersion" ordonnée par la gendarmerie.

"Ce que l'on reproche à cet homme peut être reproché à tous les gilets jaunes de France", complète maître Jean-Michel Rosello qui demande au nom de son client un délai pour préparer sa défense et d'être jugé le 28 mai en même temps que son compagnon de manifestation. Le prévenu est connu pour 8 autres condamnation et il était déjà sous contrôle judiciaire depuis le 7 novembre dernier dans un dossier de stupéfiants.

La substitut du procureur, Virginie Marsoo s'oppose à une libération du trentenaire à cause en particulier du casier judiciaire du prévenu.

Le tribunal a estimé qu'il pouvait sortir de détention en attendant son procès sur le fond du dossier qui sera jugé le 22 janvier prochain. En attendant cet homme a l'interdiction de s'approcher d'Aimargues, et de sortir à certaines heures du jour et de la nuit.

Boris De la Cruz

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