Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 07.01.2019 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 4694 fois

NÎMES Le trafiquant de drogue de la rue de République veut travailler à Alès

La rue de la République (Photo archive: Boris de la Cruz / Objectif Gard)

Il y a quelques jours, un homme d'une trentaine d'années, présenté comme le principal fournisseur de stupéfiants de la rue de la République à Nîmes, demandait à la chambre de l'instruction de Nîmes de pouvoir sortir de détention.

Interpellé par la Sûreté départementale de Nîmes il y a près de deux mois, il aurait trouvé depuis du travail dans un commerce d'Alès, une ville où il souhaite refaire sa vie loin du centre-ville de Nîmes et des tentations illégales. Contrat d'embauche en main il affirme " avoir un emploi dans un commerce d'Alès".

Cet homme, qui n'était pas connu jusque-là de la justice, a été appréhendé à cause d'un train de vie largement supérieur au RSA qu'il perçoit. Il dépensait près de 700 euros par jour au casino et jouait inlassablement à gratter des jeux à gain instantané dans un bar du centre-ville. "Lors de la perquisition à votre domicile, les enquêteurs ont retrouvé des montres de luxe, comme des Rolex, des parfums de luxe et de nombreux objets de valeur, indique le juge qui résume le dossier. Selon les investigations, vous parveniez à gagner 1 300 euros par semaine en fournissant des stupéfiants à un autre revendeur et vous aviez au moins quatre autres revendeurs qui s'approvisionnaient auprès de vous", complète la conseillère à la cour d'appel de Nîmes. Malgré cette belle promesse d'embauche, la juridiction nîmoise a rejeté la requête du demandeur, mis en examen pour trafic de stupéfiant. Cet homme reste donc en détention provisoire.

Boris De la Cruz

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