Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 10.01.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1613 fois

NÎMES Quartier Pissevin : et au milieu passe la 106...

Le comité de quartier de Pissevin s'émeut de la suppression des passerelles qui enjambent la RN106.
Les deux passerelles enjambant la RN106 (Photo Plans).

Le problème se pose malgré la venue dans le quartier du très attendu "Transport en commun en site propre".

Cette deuxième ligne, la T2 pour les intimes, passera en effet par ce secteur prioritaire mais le tracé de la boucle verra, si on en croit les premières études, la suppression de deux passerelles qui permettaient aux piétons de traverser le dangereux boulevard du pasteur Marc Boegner (RN106).

" À l'invitation de Nîmes métropole, nous avons assisté à la présentation du phasage des travaux qui seront réalisés dans le cadre de la T2 sur le quartier de Pissevin. Au cours de cette présentation, nous avons appris la destruction de ces deux passerelles. Nous nous sommes élevés contre cette solution que nous ne connaissions pas ! ", assure Alain Lorgeas, président du comité de quartier de Pissevin.

(Photo : Contrat de ville)

En effet, les passerelles offraient une mise en sécurité fort agréable et une belle vue sur la plaine du Vistre. Bon, passons pour la vue mais quand même, concernant la sécurité... " Les piétons, encore plus nombreux depuis la fermeture du Carrefour Market de Pissevin, sont exposés à un réel danger. Nous ne souhaitons pas que ce scénario se répète avec l'éventuelle suppression de ces passerelles remplacées par une traverse de plain-pied du boulevard en question  ", poursuit le président Lorgeas.

Il faut dire que la route d'Alès est empruntée à vive allure par les automobilistes qui roulent à 70 km/h et que les piétons, souvent imprudents mais qui n'ont toujours aucune chance face aux chariots ferrés, ont de quoi se faire des cheveux blancs. " Aussi, bien que favorable au passage de la T2 sur Pissevin, nous sommes contre la solution proposée par les réalisateurs du projet et nous demandons l'étude rapide d'un plan B à cette aberration ", conclut Alain Lorgeas.

Anthony Maurin

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