Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 12.01.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 5994 fois

NÎMES Le calme est revenu, ce soir, dans le centre-ville : 11 gardes à vue en cours

Même gazé, le gilet jaune filme pour immortaliser le moment (Photo Anthony Maurin).

Après une manifestation inter-régionale dans les rues de Nîmes, ce samedi durant toute la journée et une partie de la soirée, le calme est revenu dans l'Écusson.

Mais les dégâts sont visibles. Plusieurs agences bancaires ont fait les frais de la furie de certains casseurs qui étaient mêlés aux gilets jaunes. C'est sur l'avenue Victor-Hugo, ce samedi à partir de 17h30 que la situation a été le plus difficile à gérer pour les autorités. Neuf banques ont été la cible de dégradations et de vandalisme. " Une banque près des arènes a été saccagée", souligne le procureur, Éric Maurel, et "il y a eu une tentative d'attaque du centre des finances publiques"... Le bâtiment des impôts a une nouvelle fois été en partie incendié, avec un feu qui a pris à l'intérieur d'une pièce avant que les pompiers ne parviennent à stopper le sinistre.

Six policiers et gendarmes ont été légèrement blessés, tandis que 11 personnes ont été interpellées notamment pour des violences sur les forces de l'ordre. Des individus qui ont été placés en garde à vue. Ce samedi soir, le préfet du Gard, Didier Lauga, a tenu " à féliciter pour leur professionnalisme les forces de police et de gendarmerie engagées aujourd’hui dans les opérations de maintien de l’ordre à Nîmes. "

Il apporte tout son soutien "aux 6 membres des forces de l’ordre blessées lors des échauffourées violentes qui se sont déroulées à Nîmes." Enfin, il condamne "avec fermeté l’ensemble des actes de vandalisme qui ont touché la ville de Nîmes et notamment le centre des impôts et les établissements bancaires du centre-ville".

Il faut également préciser que lors des saccages et dégradations des établissements bancaires, des gilets jaunes ont essayé de s'interposer, d'autres étaient déçus de la tournure des événements, estimant que de tels actes étaient "inadmissibles et ne servaient pas la cause", nous a confié un manifestant.

Boris De la Cruz

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