Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 21.01.2019 - veronique-palomar - 3 min  - vu 625 fois

ALÈS AlesTrêm : le même podium que l'an dernier mais dans le désordre

Les deux pilotes Sherco, Mario Roman et Wade Young, se classent en 2e et 3e position, tandis que Graham Jarvis monte sur la plus haute marche du podium.
AlesTrêm 2019 (Photo Véronique Camplan)

Graham Jarvis décroche une belle première place, suivi du vainqueur de l'an dernier, Mario Roman, et d'un Wade Young heureux qui accroche une troisième place qu'il occupait déjà dans l'édition précédente. Une organisation au top pour une course très dure mais sans incident grave qui a épuisé pilotes et assistance et réjoui un public venu en nombre. 

Graham Jarvis la voulait cette victoire revanche sur Mario Roman qui avait dominé la compétition l'an dernier. Une victoire sur lui-même aussi dans un super enduro qui mérite bien son nom et a provoqué de nombreux abandons cette année encore. Le Britannique, magnifique pilote de 43 ans, a survolé toutes les épreuves non sans devoir s'employer ferme face à la concurrence. "C'était très dur, beaucoup plus que l'an dernier. C'est une victoire de la technique sur la jeunesse", a-t-il confié en souriant, sachant qu'il fallait tout de même une sacré condition physique pour terminer en tête et terminer tout court… Mario Roman glisse donc à la seconde place et Wade Young, l'Africain du Sud se maintien à la troisième.

Comme l'an dernier, pour la majorité des concurrents l'objectif était de finir, une médaille de finisher à la clé. L'édition de cette "Hard enduro race" a encore une fois bien mérité son nom. Un spectacle à la hauteur des attentes des spectateurs venus en masse malgré un froid cinglant et la menace d'averses. À l'heure où les premiers arrivés squattaient le podium le gros du peloton continuait à batailler à la nuit tombée pour tenter de rallier l'arrivée.

La 2e journée en images

Démarrage en série

Départ façon 24h du mans  (Photo Véronique Camplan)

Il est 10h, et 450 concurrents sont au départ qui se fait façon 24h du mans. Les pilotes doivent courir vers leur engin, sauter dessus pour attaquer un premier tour de plus de 2h. Les professionnels effectueront trois tours, les autres catégories (national, vétérans, féminines, junior (- de 20ans), n'en feront que deux). Il fait un froid piquant mais le public est déjà là.

Dans la gadoue …

On a le droit de donner un coup de main aux pilotes embourbés mais on n'en ressort pas nickel … AlesTrêm 2019 (Photo Véronique Camplan)

Après les rochers, la boue avec des franchissements difficiles. Les pilotes ne peuvent pas apprécier la profondeur, le public les aide en les guidant de la voix quand ils ont le temps. Sinon, il y a un câble sur l'avant des motos qui permet aux bonnes volonté de donner un coup de main.

Des fois ça passe…

Accélération et dérapage dans des gerbes de boue, ce qui ne décourage en rien les spectateurs de rester au plus près. C'est vrai que le spectacle vaut la peine (Photo Véronique Camplan)

Équilibre

Impressionnant (Photo Véronique Camplan)

Cet obstacle paraît infranchissable. Relativement abordable le matin quand les pilotes sont encore frais mais au fur et à mesure des efforts répétés, c'est une autre paire de manches. Un exercice d'équilibre assorti d'un dosage précis de l'accélération.

 Mi-journée entre douleur et joie 

Une douleur force à l'abandon entre souffrance déception (Photo Véronique Camplan)

Il est midi, les pilotes font un stop au parc assistance. Pour Bruno Mamonne, jeune monégasque et pilote d'usine Sherco, ce sera un arrêt définitif. La veille, au prologue, une chute et un concurrent qui lui roule dessus dans la bousculade provoquent un gros hématome dont la douleur est réveillée par une deuxième manche très dure. L'équipe médicale intervient. Remonter en selle serait imprudent. C'est la fin de la compétition pour le jeune pilote, effondré.

Prometteur

Loïc Veyrac heureux et motivé, à l'arrêt au parc assistance. Un pilote qui a la banane ! (Photo Véronique Camplan)

"Je suis tombé et ils se sont moqué de moi", peste Loïc Veyrac, un jeune auvergnat qui court dans la catégorie moins de 20 ans. Ceux qui se moquent ne le feront pas bien longtemps…  La moto qui a souffert est prise en charge par une assistance motivée, tandis que Loïc reprend des forces en mangeant des bananes. Non seulement il est le premier de sa catégorie mais il arrive au parc en même temps que les pros. Une performance à la mi-journée qui le maintiendra en tête de son classement jusqu'à la fin.

Hécatombe

Pour certain ça passe et pour d'autres, ça coince (Photo Véronique Camplan)

L'après-midi, la fatigue se fait sentir et l'épreuve semble insurmontable pour bon nombre de pilotes. Le franchissement de cet obstacle devient un cauchemar et le contourner équivaut à un abandon. C'est une véritable hécatombe dans toutes les catégories.

Mini-motarde

Julia 6 ans est prête et motivée (Photo Véronique Camplan)

AlesTrêm, c'est aussi un véritable village de stands. Chez Gasgas, Julia (6 ans) essaie sa moto et sa tenue toute neuve. Pour avoir tout d'une grande, elle a poussé le sens du détail jusqu'au rose à lèvres de maman. Elle grimpe sur son engin sous le regard fier de son grand-père, concessionnaire et passionné, et celui amusé de sa maman qui nous confie "c'est son tour, moi aussi j'y suis passée". Première leçon, dimanche prochain.

100% Cévennes

De gauche à droite, Théo et Alex portent haut les couleurs de leurs Cévennes  2019 (Photo Véronique Camplan)

CVN design, une marque 100% cévenole qui transforment les matières premières en produits sérigraphiés de slogans drôles ou d'un logo devenu emblématique. Présente sur le village, elle connaît un succès fou auprès du public et des équipes d'assistance de course. Une petite marque qui plaît et qui monte que l'on peut trouver à Ganges, au Vigan, à Saint-Jean-du-Gard et Génolhac, sur le site www.cvnstore.fr et sur FB.

Véronique Palomar-Camplan

Le classement complet à retrouver sur le site officiel de la course 

Véronique Palomar

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