Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 26.01.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 2064 fois

NÎMES Les gilets jaunes vers d'autres enjeux ?

Un peu plus de 200 gilets jaunes au départ des Costières (Photo Anthony Maurin).

Début du rassemblement nîmois ce samedi au stade des Costières (Photo Anthony Maurin).

Défi à moitié relevé pour les gilets jaunes nîmois qui s'étaient donnés rendez-vous au stade des Costières pour le désormais traditionnel rencard du samedi après-midi. Il est à noter que c'est demain, dimanche, que sont attendus le plus de manifestants afin de créer une chaîne humaine entre Nîmes et Montpellier ou autour des arènes...

" Je suis déçu de la réunion de jeudi, on parle de grève générale mais il faut que l'on s’implique dans cette grève. On a un gros souci avec la création de ce parti politique, on est contre, il faut lui couper l’herbe sous les pieds et il faut qu’on aille voir les citoyens pour dire qu’on est toujours là " affirme la seule personne qui prend la parole avant le départ du cortège nîmois.

Les consignes sont données, les débats sont lancés (Photo Anthony Maurin).

Un défilé calme et sans problème qui a réuni à peine plus de 200 personnes. Mais retournons aux propos du chef de file qui ne veut pas l'être. Rebondissant sur ce nouveau parti politique fondé en vue des élections européennes, il annonce, " Ces gilets jaunes sont corrompus mais c’est notre faute car on refuse d’y aller. Autant mettre en place quelque chose à nous, notre travail est d’aller voir les gens sur les marchés, dans les hôpitaux et les collèges pour leur dire tout ça ! Le débat de Macron coûte 10 millions d’euros alors qu’il n'y a pas d’argent. La chaîne humaine, c’est bien, mais il faut continuer avec autre chose. Samedi 10 février au stade de rugby d’Uzès, on fera une marche. Le samedi d’après, ça peut être ailleurs, n’importe où, surtout dans les villes où il n’y a pas de gilets jaunes. On pourrait se réunir en faisant des cafés citoyens, échanger, faire des sondages, des débats... Positionnons-nous!! Comment le faire je ne sais pas, on est là pour en débattre ! "

Le 5 février une manifestation est prévu. Elle devrait partir de la place des Carmes pour aller jusqu’au siège du Medef. Mais au sein du mouvement, les volontés se fissurent peu à peu. L'énergie manque, la récurrence use. Des gens s’agacent de la faiblesse du mouvement... Des voix s’élèvent contre les grandes gueules qui parlent trop pour ne rien dire. " Il n’y a pas grand monde mais il n’y a pas personne " pouvait-on entendre en guise de lueur d'espoir vite soutenu par un " Comment on peut gagner quand on est aussi mauvais ? Il faut durcir et arrêter de parler de manif ! "

Anthony Maurin

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