Un  dentiste a été condamné, vendredi après-midi, devant la tribunal correctionnel de Nîmes pour "escroquerie".

Il a écopé d'un an de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende. Il doit en outre payer des dommages et intérêts à la caisse primaire d'assurance maladie. Des faits anciens qui datent de 2010 et 2011 et qui se sont déroulés dans un cabinet Nîmois.

C'est le remplaçant du dentiste qui a été condamné, le praticien en titre, qui avait laissé temporairement son cabinet, a lui été relaxé pour "complicité d'escroquerie". Cette affaire a été longuement instruite par un juge de Nîmes pour se retrouver 8 ans après les faits en audience de jugement. Le dentiste en titre avait laissé à son remplaçant sa carte et son identifiant permettant un lien direct avec la CPAM pour les remboursements.

Dans l'ordonnance de renvoi devant la juridiction nîmoise, il est évoqué des méthodes curieuses. Le praticien remplaçant a avoué avoir cassé volontairement des dents afin de faire prendre en charge par les particuliers et la CPAM des prothèses dentaires, plus coûteuses qu'un simple soin. Parfois des patients et la sécurité sociale se retrouvaient à payer des actes qui n'avaient pas été réalisés. À d'autres occasions, des interventions dentaires étaient comptabilisées plusieurs fois !